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  • Un zeste d'humour, pour épicer la sauce... et partager coups de coeur et coups de gueule, en toute convivialité !
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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 18:12

poivre rose

 

 

Déjà que le ciel est tout gris dehors, voilà une bonne raison pour mettre un peu de couleur dans nos petits plats. Un peu de couleur …et de saveur grâce au poivre qui sait parfumer si judicieusement nos préparations.

Mais attention …pas n’importe quel poivre !

Car les variétés, on devrait plutôt dire les « crus »  sont nombreux.

Laissons certains « se décarcasser » pour nous remplir des petits pots avec des mélanges de poudres  grisâtres qui viennent d’on ne sait où, stockés pendant des semaines dans les entrepôts d’Hambourg ou d’ailleurs….Car le poivre gris n’existe pas en tant que tel ! C’est un mélange déjà moulu de poivre blanc et noir aux origines incertaines. Il pique mais ne parfume pas : on le boycottera donc.

Tournons- nous plutôt vers les vrais amateurs de cette épice qui a fait le tour du monde pour nous séduire. Car, de plus en plus fort…, le poivre a même son Académie ! (1)

On y apprend à ne pas confondre les vrais poivres d’avec les « faux poivres».

Pour les puristes, le seul, l’unique, le vrai poivre est une baie d’une liane exotique de la famille des pipéracées, originaire d’Asie. Le plus répandu est le piper negrum.

De ces baies, on tirera le poivre noir, blanc, vert ou rouge, selon les méthodes de cueillette et de séchage.

Il y a aussi le poivre long d’Himalaya, le premier qui arriva en Europe. On le redécouvre actuellement, après l’avoir perdu de vue dans nos cuisines.

Et les « faux poivres »… qu’est-ce donc ?  Et bien, leurs  baies proviennent d’autres espèces d’arbres. Citons le « poivre rose » de la Réunion, le poivre de Sichuan ou le poivre de Cayenne issu d’un piment.

En cadeau, pour choisir quel poivre se mariera le mieux avec quel plat :

 

téléchargez gratuitement le Guide du Poivre sur le site Goût et Nature : http://www.goutetnature.com/dhtml/home.php?id=739

 

Petitgrognon

 

(1) http://www.academiedespoivres.com/

 

© photo : le-poivre.com

 

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22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 17:02

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Pas si simple… ce passé simple, que nous nous plûmes à conjuguer :

 

 

  • Elle s’approcha si près du feu que son macramé crama.

 

  • Ayant du mal à trouver une bonne émission, Anne  devant son magazine télé rama.

 

  • Ravie d’avoir le meilleur morceau du gigot, Sarah sourit.

 

  • Pas facile cette conversation en langue morte et pourtant je la tins.

 

  • Le joindre à l’agréable, l’eut-il ?

 

  • Une fois son crime accompli, Charlotte Corday se marra.

 

  • La chaleur devenant insupportable, pour se faire ouvrir la porte, le Finlandais sonna…

 

 

A suivre !...

 

Petitgrognon

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 09:45

vms.jpg

 

Hmm, …appétissante cette guimauve !

Sauf que ce n’est pas de la guimauve, mais une pâte de viande « raclée » sur les carcasses de volaille dans les abattoirs. Elle va servir à confectionner des saucisses et autres nuggets qui seront ensuite livrées en particulier dans les cantines et maisons de retraite.

Après tout, on veut bien mais qu’on ne l’appelle pas viande pour tromper ainsi le consommateur.

C’est sur ce point que le groupe d’agro-alimentaire Doux (si, si vous connaissez : le père Dodu, c’est eux !), vient de se faire épingler par le tribunal de Quimper. (1)

Car de viande elle n’en mérite pas l’appellation, vu les traitements qu’elle a subis.

Accrochez vous. Cette viande séparée mécaniquement (V.S.M.) est le «  produit obtenu par enlèvement de la viande sur les os couverts de chair ou les carcasses de volaille, à l’aide de moyens mécaniques entraînant la destruction ou la modification de la structure fibreuse des muscles » (2)

Mais comment fait-on ?  Après broyage de la matière première, c’est à dire les carcasses et les os couverts de chair, cette mixture est soumise à forte pression (10 à 15 bars) dans des tambours perforés de petits trous de moins d’un millimètre. Os et cartilages, peau et nerfs, restent théoriquement dans le tambour et la pâte (photo ci-dessus) est récupérée à l’extérieur du tambour.

Résultat : les saucisses de volailles et autres mortadelles « pure » volaille du commerce peuvent  contenir, en toute légalité, 25 à 30 % de « VSM » !

Alors, le tribunal va-t-il demander aux industriels de modifier leur étiquetage et … leur chanter : « Ne l’appelez plus jamais… viande  »!?

 

Petitgrognon

 

(1) Ouest France 2 février 2012

(2) Rapport de la Fédération des industries avicoles – 184, rue de Vaugirard – 75015 Paris

 

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7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 09:17

 

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Pas si simple… ce passé simple, que nous nous plûmes à conjuguer :

 

  • Que ce fût cuit… Lévi-Strauss le crût.

 

  • Pour interpréter cette histoire sans paroles, des gants nous mîmes.

 

  • Pendant le match, ayant soif, vous bûtes.

 

  • Electrisés, ses fans en délire, d’une guirlande, l’accordéon d’Yvette ornèrent.

 

  • Pour entendre ce drôle d’oiseau parleur, auprès de lui vous nous menâtes.

 

  • Malfaiteurs, en ce soir de pleine lune, vous nuîtes !

 

  • Déçu par le concert à la télé, Franck zappa.

 

 

A suivre !....

 

Petitgrognon

 

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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 16:50

 

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Pas si simple ce passé que nous nous « plûmes » à conjuguer … !

Quelques exemples :

 

  • Pour le mettre dans le pétrin, de farine, Hollande un sot poudra !

 

  • Ces alexandrins étaient si drôles que nous en rîmes.

 

  •  Découvrant une oasis au milieu du désert, Ali alla à l’eau.

 

  • . Le coq tamoul à la poule indienne : « tu pondis, chérie ? ».

 

  • Discours amoureux de deux pigeons : nous nous plûmes.

 

  • Afin de se reproduire, les coccinelles, pour le copier coller optèrent.

 

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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 08:40

masques-pixmax.jpg

 

-          Mais pourquoi t’as rien dit ?

-          Je m’en veux, j’aurais dû râler.

-          Si j’avais su, je leur aurais dit ce que je pensais…

Et oui seulement on ne le fait pas….Parce que cela ne se fait pas… ?

Ou tout simplement pour ne pas plomber l’ambiance ?

C’est vrai qu’au restaurant, on a envie de passer un bon moment, si possible en bonne compagnie. Et puis voilà un premier détail, apparemment anodin, puis un deuxième  (qui en laisse présager un troisième…) qui détourne soudain notre attention : l’attitude du serveur faussement décontracté, la serveuse trop mini pour être polie, la carte qui se fait attendre, le pain qui manque à l’appel, le plat du jour qui arrive froid…

On arrêtera là. Qui n’a pas connu ces grains de sable mémorables qui ont failli gâcher une bonne soirée ?

Seulement voilà, on n’ose pas faire part de notre désagrément.

Vis-à-vis de celui ou celle que l’on invite…ou mieux  qui nous invite… 

Vis-à-vis des convives réunis autour de la table pour fêter un joyeux événement.

Vis-à-vis de soi même, tout simplement, parce qu’on en a un peu marre de râler à tout bout de champ.

Et pourtant, tout à l’heure quand viendra l’addition, le total sera identique.

Quant au patron, il aura manqué d’une excellente occasion de corriger un écart qui peut nuire à sa réputation. Si tous ses clients sourient devant et grimacent une fois sortis, comment voulez-vous qu’il progresse … ?!

Alors, pitié mes amis gastronomes, osez faire des remarques opportunes (avec tact et modération s’entend…), les restaurateurs vous seront reconnaissants de contribuer ainsi à améliorer leurs prestations.

 

Petitgrognon

 

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22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 09:38

alicaments f.durand sipa

 

Gare au coup de froid quand on arpente les rayons frais au supermarché !

On pénètre alors dans un véritable frigo à ventre ouvert.

« La porte … ! » a-t-on envie de crier. Mais seulement de porte : point !

…Jusqu’à présent, car voilà qu’une ministre nous a entendu.

Elle va en effet imposer aux directeurs de grande surface d’équiper de portes, les linéaires frigorifiques où s’entassent des montagnes de produits lactés.

Mais ne nous y trompons pas : ce n’est pas par égard à nos mimines gercées que Madame le Ministre – en l’occurrence NKM (1) – vient d’annoncer cette mesure.

Tout simplement parce qu’en période de crise, c’est de la provoc de produire autant de froid pour rien ou plutôt pour laisser libre accès aux produits frais et ne pas freiner l’impulsion d’achat du consommateur congelé.

Elle a même fait le calcul : avec toute l’électricité ainsi dépensée inutilement on pourrait éclairer chaque année un ville comme Lyon … !

C’est d’ailleurs curieux que Michel Edouard Leclerc, d’habitude toujours prompt à prendre la parole pour donner des leçons aux autres, n’y ait pas pensé plus tôt ! La marge sur le yaourt qui lui paye généreusement l’énergie ainsi gaspillée, lui provoquerait-elle des absences … ??

A lui comme aux autres on a envie de leur crier avec le ministre : « La ferme … ! »…on parle de la porte des rayonnages, évidemment…

 

Petitgrognon

 

(1) Nathalie Kosciusko- Morizet, en visite dans une grande surface de l’Essonne mi- janvier

 

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13 janvier 2012 5 13 /01 /janvier /2012 08:55

0galette des rois MAXPPP- jpg

 

Déjà que l’Epiphanie est en perte de sens, voilà que la traditionnelle galette des rois est en train de perdre son âme !

Parce qu’on la trouve en vente dès le mois de décembre… ?

Parce que les fèves ressemblent de plus en plus à des collections de schtroumpfs reflétant le mauvais goût d’importateurs cupides… ?

Parce qu’elle fait l’objet d’une surenchère promotionnelle de la part de la grande distribution… ?

Tout cela ne serait rien, habitués qu’on est aux déferlantes commercialo-commerciales  (qui imposent par exemple Halloween en période de la Toussaint).

Mais qu’on nous fasse gober, à la devanture de nos artisans boulangers, que ces merveilles à la frangipane sont faites maison - ce qui justifie leur prix exorbitant – il y a de quoi s’étrangler avec la fêve !

C’est tout juste ce que dénoncent d’authentiques façonneurs de pâte bien faite comme Jean Luc Poujauran (1) qui affirme dans la revue Challenges que 80 % des galettes vendues à Paris proviendraient de pâtisseries industrielles. Ben oui, sauf qu’il inclut dans sa statistique les galettes vendues en super marché !!...

Qui croire alors ? Parmi les rois mages de la dénonciation, voilà en renfort  le cuisinier Christian Constant, qui explique que de toute façon nul ne peut faire la différence, vu que la frangipane industrielle est parfois meilleure que la « faite maison »… !

Il n’empêche qu’en cette période de chiffre d’affaires au top pour nos boulangers pâtissiers,  les fournisseurs aussi se frottent les mains. Comme «  Coup de Pâtes » dont le catalogue (2), destiné aux « z-authentiques z-artisans », regorge de modèles de galettes plus appétissantes les unes que les autres ….et livrées par carton de 40. Y a plus qu’à les réchauffer en arrière boutique !

…C’est qui qu’on prend pour les rois ??!!

 

Petitgrognon

 

(1) http://www.paris-bistro.com/cuisine/produits/poujauran.html  

(2) http://www.coupdepates.fr/france/familles.asp

© photo MAXPPP

 

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10 janvier 2012 2 10 /01 /janvier /2012 06:56

P5130948.JPG

 

Accusé de bien des maux, le sucre raffiné a de plus en plus mauvaise réputation.

Coupable de provoquer caries dentaires, obésité, diabète ... il entraîne, en plus, des carences en nutriments essentiels (sels minéraux, vitamines, fibres) et nous rend plus vulnérables aux rhumes, bronchites et maladies digestives.

Il faut dire que la consommation a explosé depuis le début du XXème siècle : on est passé de 12 à 35 kg par an et par habitant ! Pour la plus grande satisfaction des industriels… et la plus grande désolation des nutritionnistes qui nous prodiguent conseils à tout va.

C’est que le sucre ne se trouve pas seulement dans les morceaux. Il se glisse insidieusement dans nombre de préparations alimentaires industrielles : ketchup, pâtes à tartiner, sodas, pâtisseries, barres chocolatées et autres. Même dans des produits a priori salés comme le jambon vendu sous vide !

Et ne parlons pas des céréales pour le p’tit déj, sursaturées en sucre. Pauvres parents qui croient se racheter une bonne conscience en proposant à leur progéniture un bol de grains de blé soufflés caramélisés pour affronter une matinée de stress scolaire… !

La palme revient aux Smacks de Kellogs : l’équivalent de 8 à 10 morceaux de sucre dans un bol…  Plus de sucre que de céréales !

Et que dire des effets sur le mental ? Outre l’addiction qu’il provoque - plus on en absorbe et plus on en a envie - le sucre simple ajouté artificiellement provoquerait des comportements à risque comme une moindre maîtrise des émotions, une hyper agressivité et des difficultés de concentration.

Bon, ben… bémol sur les bonbons !

 

Petitgrognon

 

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16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 08:54

cafe-campana.jpg

 

Quel plaisir de redécouvrir nombre de chefs d’œuvre du Musée d’Orsay dans leur nouvel écrin rénové : de superbes salles magnifiquement colorées et éclairées.

Mais qu’en est-il du Café Campana, au 5ème étage du Pavillon Amont ?

Pas de panique ! Pour y grimper, un tout nouvel ascenseur tout beau et tout silencieux…si ce n’est la voix qui annonce à chaque étage : « la porte s’ouvre » !

On débarque dans la « Bookshop » very design, histoire de se laisser tenter par un souvenir, culturel of course.

Pour accéder à notre lieu de détente, on traverse la Galerie des Impressionnistes. Impossible de ne pas s’attarder devant les Monet, Renoir, Cézanne…qui se révèlent sous un nouveau jour, grâce à une mise en lumière somptueuse.

Sans transition, on passe du XIXe au XXIe siècle en découvrant le décor surprenant que les frères Campana – deux designers brésiliens – ont imaginé pour le Café. Atmosphère « onirico-aquatique » inspirée du célèbre verrier lorrain Emile Gallé. Tout un univers cuivre et bronze, réveillé par des touches de couleur orange et bleue (…un clin d’œil à Rimbaud ?). Au fond, une percée de ciel inonde l’espace d’une clarté azurée à travers l’immense horloge en verre. Elle nous rappelle qu’on n’est pas là pour musarder, vu que les salles ferment à 17H30 !

En attendant, on pourra se restaurer pour moins de 15 euros d’une tarte salée/ salade ou d’un plat chaud PPP : « pennes – parme – parmesan ». L’éclair XXL, démesuré, bien que tentant, sera pour la prochaine fois. Boissons pas données : 4,50 euros pour une bière pression ou une ½ Vittel. Service correct, sans ostentation…ça change du style Costes au Georges du Centre Pompidou.

Nous voilà requinqués pour d’autres émotions esthétiques… A nous l’art pompier !

 

Petitgrognon

 

Café Campana – Musée d’Orsay – Paris VIIème

 

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