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Un Drôle De Blog !

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  • Un zeste d'humour, pour épicer la sauce... et partager coups de coeur et coups de gueule, en toute convivialité !
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18 mars 2017 6 18 /03 /mars /2017 18:49

sodas 2

Ca a commencé tout petit. Bébé déjà., pour adoucir ses humeurs, un biberon d’eau sucrée.

Ensuite, la valse des sodas. A tous les repas et goûters.

Un peu d’arôme artificiel et beaucoup de sucre. Un cocktail propice à l’addiction.

Le voici  ado, accro au soda sado. De champion de judo, il devient sumo.

Il ne peut même plus boucler sa ceinture noire.

Au cours d’un combat, K.O. Overdose de glucose.

C’est qu’à force, le pancréas s’épuise. La surconsommation de sucre le fait travailler à plein rendement. Pour produire davantage d’insuline, une hormone qui permet au sang de retrouver un taux de sucre « normal », en l’évacuant vers les cellules. D’où diabète et surpoids.

Sans compter les risques cardiovasculaires. Mais aussi, d’après une récente étude américaine, la prédisposition à développer un cancer du pancréas, pour ceux qui boivent deux sodas ou plus par jour.

C’est quand même rageant d’exposer ainsi sa santé, du fait d’une consommation excessive.

Moralité : Soda,  chaque jour…nuit !

 

                                                                                               Petitgrognon

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24 juillet 2014 4 24 /07 /juillet /2014 08:43

caviar-sturia.jpg

 

Ras la toque des codes traditionnels pour déclarer votre flamme à l’élue de votre cœur ?

Vous boudez les bouquets de roses écarlates et les gants blancs  ?

Voici une façon originale et « made in France » qui devrait séduire la femme de votre vie !

La société Sturgeon, basée en Aquitaine, vous propose son caviar authentique qu’elle produit grâce à des esturgeons sibériens élevés dans leurs fermes aquacoles.

Leader du secteur, elle en produit chaque année 13 tonnes sous la marque Sturia qu’elle vend jusqu’en Russie !

L’aventure a commencé en 1995, à l’Ecloserie de Guyenne, la plus grande nurserie d’esturgeons d’Europe. Les femelles y sont bichonnées et nouries avec amour jusqu’à maturité. Ici point de farines animales, ni de pesticides !

Appréciés des vrais connaisseurs, les différents crus des caviars Sturia (*) sont proposés dans leurs jolies boites qui titillent déjà les papilles.

Pour le caviar Classic Oscietre, comptez 67 euros les 30 grammes.

« Il est issu de la production exclusive d’esturgeons Acipenser Gueldenstaedtii. Ses grains fondants aux teintes mordorées concentrent des saveurs marines et des notes de fruits secs. »

Et pour les amoureux qui souhaitent revisiter la tradition romantique de la demande en mariage, ils trouveront sur le site des petites boites de 20 grammes remplies de promesses de bonheur !

http://www.sturia.com/sturia-veux-tu-m-epouser-itm172.html

 

Petitgrognon

 

 (*) http://www.sturia.com/la_collection_sturia.html

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18 mai 2014 7 18 /05 /mai /2014 09:14

barbecue grillade

 

Trop cuit nuit.

C’est le nouveau précepte de l’Académie nationale de Pharmacie.

Elle nous alerte doctement sur les dangers pour notre santé d’une cuisson trop brutale ou trop prolongée des aliments.

Si on les écoute, il faudrait :

renoncer à cette suave odeur de toast grillé qui nous met de bonne humeur dès le petit déjeuner ;

revendre ce barbecue noirci, autour duquel on passe pourtant de bons moments, dans la fumée de merguez cramée ;

résister à de bonnes frites croustillantes tout juste sorties de l’huile bouillante ;

et même éviter le café, à cause de sa torréfaction à chaleur élevée…

 

Tout ça à cause d’un phénomène chimique bien connu, sous le nom de « réaction de Maillard » ou « glycation ». C’est ce qui donne la jolie couleur brune à votre toast grillé ou au café torréfié, car glucides et protéines s’y combinent alors sous l’effet de la forte température.

Bon d’accord, et après ? Le problème est que cette réaction entraine la formation d’acrylamide, un composé chimique toxique, qui passe dans le sang et est difficilement éliminable. Avec le risque de d’entrainer problèmes vasculaires, insuffisance rénale, cancer colorectal et autres…

 

On remercie l’Académie de Pharmacie de ses délicates attentions concernant notre santé. Mais il ne faudrait pas que son soudain attachement à traquer la réaction de Maillard, la détourne de son devoir de vigilance sur la dangerosité de nombre de médicaments vendus par les laboratoires pharmaceutiques.

 

Petitgrognon

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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 12:02

vin-en-poudreBientôt dans nos poches des petits sachets de vin en poudre … !??

C’est ce qu’on peut imaginer pour bientôt, puisque la société américaine Lipsmark vient déjà d’annoncer la commercialisation, à l’automne prochain, du Palcohol, de l’alcool en poudre pour faire soi-même Mojito, Vodka-orange  ou Margarita, en y ajoutant simplement de l’eau !

Alors pourra-t-on d’ici peu,  apporter discrètement son Vosne Romanée ou son Mouton Rothschild, au restaurant, en demandant seulement une carafe d’eau, pour accompagner filet de bœuf ou canard au sang…Belle économie sur l’addition !

Sans compter l’enthousiasme des mouvements écologistes, devant la réduction des coûts de transports : plus de bouteilles à livrer : c’est la mort annoncée de l’écotaxe.

Finies les caves ou les cuisines encombrées de précieux flacons. Une simple armoire murale suffira pour abriter, à côté des dosettes de café, les sachets des grands crus : un avantage certain dans les petits appartements.

En allant plus loin, les habitués des bistros vont vivre une vraie révolution. Les amateurs d’un petit …canon devront se contenter d’une pincée de …poudre pour exploser leurs papilles.

Il faudra cependant rester vigilant, car si le principe s’étend aux sodas, le consommateur devra s’assurer qu’en commandant un Coca à la terrasse d’un café, le serveur ne confonde pas avec un …rail de coke !

 

Petitgrognon

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24 avril 2014 4 24 /04 /avril /2014 14:12

vin rouge schutterstock

 

Boire un petit coup, c’est agréable… dit la chanson populaire.

Déjà la Bible nous enseignait que «  bonum vinum laetificat cor hominis » : Le bon vin réjouit le cœur de l'homme. (1)

Qui dira le contraire ? Quelques esprits chagrins peu enclins à partager dans la joie des moments de plaisir. Quelques bonimenteurs  officiels qui nous assènent leurs injonctions de « modération », tout en se réjouissant que les taxes sur le vin…abreuvent  les caisses de l’Etat. (2)

Et puis voilà  l’Académie de Médecine qui sort du bois (…sans soif … !), pour nous révéler, non sans surprise, que le risque de mortalité globale serait diminué de moitié chez les buveurs de vin !

C’est la très officielle et sérieuse OMS (Organisation mondiale de la santé) qui constate, dans une vaste étude épidémiologique, que la mortalité cardio-vasculaire est plus faible chez les buveurs modérés de vin (un à trois verres par jour). Un chercheur de l’Inserm de Lyon, Serge Renaud, avait déjà démontré que les risques de récidive d’infarctus étaient trois fois moins élevés chez les Français, traditionnels buveurs de vin, malgré une alimentation riche en graisses animales.

C’est que le vin contient des polyphénols, excellents anti-oxydants qui empêchent le mauvais cholestérol de pénétrer la paroi artérielle et de s’y déposer sous forme de plaques d’athérome. En plus ces polyphénols, contenus dans les pépins et la peau du raisin, ont une action bénéfique contre le vieillissement, ralentissant ainsi l’apparition de la maladie d’Alzheimer.…Comme qui dirait le contrepied de la formule « boire pour oublier » !...

Un à trois verres de vin par jour, mais pas plus, voilà qui donne …raison au raisin.

 

Petitgrognon

 

(1) Livre de l’Ecclésiaste X, 19.

(2) Taxe « d’accise » sur le vin « tranquille »  de 3,66 € par hectolitre, …en attendant pire !

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22 mars 2014 6 22 /03 /mars /2014 08:58

filet-lotte-640

 

 

C’est jour de marché.

Petit inventaire des pratiques peu ragoûtantes constatées au fil des étals alimentaires ambulants.

Chez le boucher. Ses petites mains potelées taillent les escalopes, juste après avoir rendu la monnaie à la cliente précédente… ça ouvre l’appétit !

Chez le boulanger, tous ces gâteaux, présentés à hauteur d’éternuements des clients…C’est la fête des miasmes dans les cheese-cakes et les sandwichs mayo, exposés des heures à la chaleur.  Sans compter les baguettes, manipulées sans papier de protection.

Voilà que la charcutière perd la mémoire. Où est donc la palette, pour récupérer la tranche de jambon, au sortir de la machine à couper ? C’est bébé qui va se régaler… !

Avec gouaille, la crémière  m’explique qu’elle ne va quand même pas se laver les mains, entre deux clients, avant de saisir l’emmenthal à pleines mains.

Quant au poissonnier, il lève doctement les filets de lotte après les avoir étalés sur une planche dont on ne voudrait pas connaître les résultats d’une analyse sanitaire…

Sur les marchés, les bactéries locales passent direct du producteur au consommateur.

C’est peut être comme ça qu’on s’immunise. Vaccin naturel, diront certains ….

 

Petitgrognon

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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 08:30

filet-de-pangaQui croire ?

« Manger du poisson deux fois par semaine, c’est bon pour la santé » disent les uns.

« Attention au poisson que vous consommez, ça peut nuire à votre santé » disent les  autres.

Les « uns » vantent les vertus des omégas 3, contenus dans les poissons gras, pour notre cerveau, notre système cardio-vasculaire et notre vision. Et puis, le poisson est  une source intéressante de protéines, de minéraux et de vitamines.

Les « autres » dénoncent haut et fort, les nombreuses zones de pêche polluées, où les poissons sont contaminés par des dioxines, des polluants persistants, comme les PCB (1) ou du mercure organique …rien que cela ! 

Ça serait notamment le cas du panga (voir photo ci-dessus) qui se reproduit dans le Mékong, un des fleuves les plus pollués au monde. Des éleveurs vietnamiens peu scrupuleux, ont réussi à les faire se reproduire en captivité, à grand renfort d’hormones secrétées par les femmes enceintes…… Gavé ensuite à la farine de poisson déshydratée importée du Pérou, de manioc local et de résidu de soja, le panga grossit quatre fois plus vite que dans la nature  et se retrouve à un prix imbattable sur nos étals (entre sept  et douze euros le kilo) - source ASEF (2).

Mais, les « uns » et les « autres » devraient vite tomber d’accord pour s’insurger contre la pratique dite des « poissons trempés ».

C’est un procédé illicite de faire prendre du poids aux poissons, avant de les congeler, en immergeant plusieurs heures les filets dans de l’eau saturée d’additifs. Du coup,  ils contiennent jusqu’à 30% d’eau en plus que la normale.

Et c’est aussi le cas des « préparations aux noix de Saint-Jacques » : avec 10 à 20% d’eau en plus, elles pèsent plus lourd. Tout cela, bien sûr,  aux dépens du consommateur qui paie ainsi le verre d‘eau au prix du poisson ou de la coquille !

« Heureux comme un poisson dans l’eau » dit l’expression… certes, mais quand il est encore bien vivant !

 

 

Petitgrognon

(1)PCB ou polychlorobiphényles, isolants utilisés dans l'industrie

(2)Association Santé Environnement France  qui regroupe 2500 médecins

 http://www.asef-asso.fr/mon-alimentation/assiettes-dangereuses/1417-le-panga-un-poisson-pourri/

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 10:17

nutrition 

« Votre santé nous intéresse ! », tel est le slogan qui rassemble sous une même bannière, de plus en plus de médecins, professeurs,  journalistes ou autres  publicitaires.

Cette noble cause « alimente » (c’est le cas de le dire !) bon nombre de publications, maisons d’édition, magazines et émissions de TV.

Et chacun d’y aller de sa propre recette pour nous promettre santé, longévité, tonus, jeunesse et pleine forme.

Le ministère de la Santé s’en est lui-même emparé depuis plusieurs années avec son PNSS : Programme National Nutrition Santé, qu’il remet à jour régulièrement … avec soin ! On en est arrivé au PNSS 3, avec comme objectifs :

Réduire l’obésité et le surpoids dans la population

Augmenter l’activité physique à tous âges

Améliorer les pratiques alimentaires

Or, comme le dit le Docteur Jean-Michel Lecerf, qui préside le Conseil scientifique d’un Groupe de réfléxion sur l’obésité et les surpoids, « très souvent les messages sont davantage perçus par ceux qui vont bien et savent déjà se nourrir correctement »  !...

A contre-courant de tous les donneurs de leçons, il rappelle que «  l’alimentation c’est avant tout le partage, la convivialité, les relations sociales. Et, surtout, c’est le plaisir ! »

Il rejoint en cela le Docteur Susan Love (ça ne s’invente pas !) – spécialiste de la santé féminine à l’Université de Los Angeles – qui affirme haut et fort que : « s’astreindre à suivre de multiples règles en matière de santé, est encore plus nocif car générateur de stress et de culpabilité. » (1)

Pour elle, une vie «plutôt saine » est bien suffisante : « L’objectif est d’être en aussi bonne santé que possible, tout en ayant la meilleure qualité de vie possible. »

Certes, il ne faut pas se laisser aller et y trouver un prétexte pour se suralimenter ou ne pas se bouger.

Mais enfreindre les règles du « diététiquement correct » n’est pas un péché !

Et elle ajoute : «Faites preuve de bon sens. Si vous vous sentez bien, ne changez rien. Le but n’est pas d’arriver au paradis en parfaite santé. C’est de se servir de son corps, de s’amuser et se laisser vivre un peu. »

                                                                                 

Petitgrognon

 

(1) Ouvrage : «  Live a little ! Breaking the Rules won’t break your Health. » (« Vivez un peu ! Un écart ne vous fera pas de mal. ») - Source : The New York Times

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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 17:52

escargots-de-bourgogne-au-beurre-d-ail photo Philippe Halle

 

Ils sont occis en Bourgogne,

  ils sont préparés en Bourgogne,

    ils sont conditionnés en Bourgogne,

…bref, tout porte à croire que ces magnifiques escargots marinés au Chablis sont tout naturellement nés et élevés en Bourgogne.

On croit, on croit, …hongrois* ils sont, en fait !

C’est qu’ils ont voyagé les gastéropodes …on pourrait même imaginer qu’ils sont venus en rampant, vu qu’ils sont merveilleusement dodus et musclés.

Mais l’entreprise qui les cuisine et les prépare pour nombre de particuliers et professionnels, joue à fond la carte de l’ambiguïté et de la traçabilité. A tel point qu’en explorant leur site (1), on s’y tromperait en lisant que « l'escargot de Bourgogne (Helix Pomatia Linné) ne s'élève pas : il est récolté dans la nature, dans des contrées préservées de la pollution industrielle.»

De là à penser tout naturellement que l’escargot « de Bourgogne » est récolté… en Bourgogne, il n’a qu’un pas d’escargot.

Mais en fouillant bien sur le site, après avoir soulevé quelques coquilles vides, on découvre, au détour d’une trace de bave, que « c'est en Hongrie que le ramassage des escargots sauvages est organisé, sous le contrôle d'une équipe française détachée à l'année.» Bon d’accord, « cette démarche fait l'objet d'une certification officielle validée et délivrée par un organisme français indépendant. »

Interprétons : à peine nos frontières franchies, voilà la brave bête naturalisée !

Et pour parfaire son intégration, avant d’être farcie de beurre bien français, d’ail, de persil et de sel de Guérande, on la fait mariner dans du Chablis.

C’est comme ça que l’appellation « de Bourgogne » est revendiquée !

 

Petitgrognon

 

* jeu de mots encore plus savoureux oralement.

(1) http://www.croquebourgogne.com/index.php?rubrique=presentation

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24 janvier 2014 5 24 /01 /janvier /2014 12:53

Arome Alimentaire Pomme Amour« Hum, délicieux ce dessert, ma chère… ! Mais comment avez-vous réussi à lui donner ce petit goût de pomme d’amour ? »

« Ma parole on se croirait à la foire du Trône…»

Et « ma chère » de se confondre en explications gastronomico-culinaires, au lieu d’avouer qu’elle a seulement ajouté quelques gouttes d’arôme artificiel à sa préparation.

A sa décharge elle est  loin d’être la seule, à tromper ainsi ceux qui dégustent ses « créations ».

Non seulement les industriels de l’agro-alimentaire y ont succombé depuis bien longtemps, mais ils ont été rejoints par une multitude de de pâtissiers, glaciers, maisons de macarons et de chocolat, restaurateurs et traiteurs de renom. Sans compter les innombrables boulangers, charcutiers ou autres commerces de bouche de proximité qui utilisent ces arômes dont les effluves se répandent jusque sur le trottoir.

Les fabricants de ces mixtures gustatives revendiquent  en effet des milliers de référence. Il faut dire que leur catalogue est à la hauteur de la demande : plus de 250 arômes différents : depuis la truffe jusqu’aux morilles, de la barbe à papa à la fraise tagada, du bacon au fromage de chèvre…

Voilà donc des décennies qu’on trompe notre goût à tel point que les tests des nutritionnistes révèlent que les personnes interrogées avouent préférer les préparations intégrant des arômes artificiels à celles ne contenant que des produits naturels. L’arôme de truffe a détrôné la vraie truffe, jugée trop fade !

Hélas, pour le réveillon, l’inventive cuisinière qui officiait aux fourneaux, a dû quelque peu confondre les flacons.

Après la poularde à la réglisse, on a dû s’extasier devant un tiramisu parfumé à l’oignon … 

 

Petitgrognon

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