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Un Drôle De Blog !

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  • Un zeste d'humour, pour épicer la sauce... et partager coups de coeur et coups de gueule, en toute convivialité !
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15 juin 2012 5 15 /06 /juin /2012 08:15

 terrasses café

    Photo Alexandre Renahy / JerryCom

Vive le calme des rues piétonnes ! Plus de circulation automobile, plus de motos qui pétaradent... On envie les riverains qui dorment tranquilles.
Tranquilles, en théorie, car c’est compter sans la nouvelle source de pollution sonore : les cris, les rires, le interpellations, les tintements de verre qui se prolongent fort tard dans la nuit.

Non, non, on ne parle pas ici de la Fête de la Musique. Mais tout simplement des noctambules qui passent une bonne soirée en terrasse des bistrots et restaurants.

 Depuis que la loi anti-fumeurs les a repoussés à l’extérieur des établissements pour griller une cigarette en plein air, ce sont les habitants du voisinage qui fulminent !

Cette nouvelle cause de nuisance urbaine a même été prise très au sérieux par la Ville de Paris qui a décidé d’installer des sonomètres dans des quartiers de la capitale renommés pour leurs ambiances festives dès que la nuit tombe. Grâce à eux, l’Observatoire du Bruit en Ile de France* (si, si ça existe ! ) est chargé de mesurer l’impact sonore de la convivialité sur les trottoirs.

 

 

pierrots-de-la-nuit.jpg

                                                                                    Photo Les Pierrots de la Nuit

 

Encore mieux, des duos d’artistes mandatés par le Conseil de Paris, les « Pierrots de la nuit » déambulent dans les rues, costumés en angelots blancs, avec pour mission d’inciter les fêtards à baisser d’un ton. Ils s’approchent des groupes de noctambules un peu trop exubérants et leur chuchotent à l’oreille de bien vouloir modérer leurs expressions sonores. Et le plus fort (c’est le cas de le dire…), c’est que ça marche ! Bien acceptés des clients et des patrons de bars, tout le monde s’amuse finalement de leur intervention et joue le jeu en baissant la voix.

C’est que le silence n’a pas de prix pour le confort des riverains. Ou plutôt si, car un budget de 200 000 euros a été voté pour rémunérer ces Pierrots de la Nuit.

Peut-être que des boules Quies distribuées gratuitement à tous les riverains auraient coûté moins cher ?

 

Petitgrognon

 

 (*) Observatoire du Bruit en Ile de France  http://www.bruitparif.fr/

 

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8 juin 2012 5 08 /06 /juin /2012 08:59

actimel-nouvel-emballage.jpg

 

Voilà que je ne peux plus prendre soin de ma santé en faisant un petit tour au supermarché d’à côté.

C’est que j’y croyais, moi, aux bienfaits de leurs potions magiques.

Un petit godet chaque matin et, promis, c’était la forme assurée. Tout ça grâce à un ferment exclusif : le « lacto machin » (*) qu’ils étaient les seuls à avoir déniché au fin fond des cellules du lait de vache et qu’ils avaient bichonné, fait fermenter et je ne sais quoi d’autre. En tous cas, ils avaient affirmé pendant des années que c’était bon pour la santé.

Mais voilà que l’Europe s’en est mêlée et leur a fait plein de misères en leur demandant de prouver que ce lacto machin était scientifiquement bénéfique pour notre organisme. (**)

Comme ils ne peuvent pas donner de vraies preuves scientifiques sur les effets avérés pour la santé, les cadres marketing de Danone, ont baissé les bras et ont dû renoncer : désormais leur pub n’affirme plus qu’Actimel est bon pour la santé mais simplement  qu’il donne du plaisir quand on en consomme.

« L’alicament » si longtemps vanté pour ses vertus thérapeutiques se voit relégué au rayon des « aliments bien être »…

Ok, mais moi qui y ai cru pendant des années, je constate que j’ai ingurgité à haute dose du placebo à gogo…même pas remboursé par la Sécu…

C’est drôle : avant je croyais dur comme fer que ça devait me faire du bien, mais depuis qu’ils ont changé leur pub, j’arrive pas à croire que ça doit me faire plaisir… !

Pire, je suis complètement déprimé d’avoir été pris pour un gogo.

Bingo…je parie que tout ça c’est étudié pour que je me jette maintenant sur leurs boissons énergisantes...

 

Petitgrognon

 

(*) le  lactobacillus Casei Danone, associé aux ferments traditionnels du yaourt, censé comme disait la pub désormais bâillonnée : « renforcer les défenses naturelles »…

(**) C’est l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) qui examine toutes les allégations de santé pour le compte de la Commission européenne. Dur, dur désormais de tromper le consommateur. En effet sur les 44000 promesses d’amélioration de la santé qui lui ont été soumises, seules 222 ont été retenues !

 

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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 09:04

taille-fine-Mais comment elles font les guêpes ??...

Pour garder une taille fine… et ne pas craquer pour un oui pour un non, pour un rien, mais qui fait tout.

-          Allez, tu reprendras bien un autre cupcake, toi qu’adores ça ! Regarde le rose là bas, il est craquant…

Et de craquer…pour la dernière fois, c’est juré !

En plus, c’est la pire saison, avec plein de filles à la une des magazines qui posent déjà en maillot de bain pour vous culpabiliser à qui mieux mieux.

Mais, attention, pas question de se faire mal au moral  en se privant. On risque de replonger plus grave.

Si on changeait simplement un peu d’habitudes ?

Déjà, contourner les tentations. Premier truc : « Bifurquer ! ».

On change de chemin pour ne plus passer devant les vitrines à l’odeur de viennoiserie trop entêtante. On contourne les rayons gâteaux, sucreries, sandwichs et pizzas au supermarché. On fonce avec conviction vers les fruits secs, les yaourts allégés et les céréales complètes. On n’oublie pas les abricots secs, les figues et les cubes de gingembre : de l’énergie en sachet ! Tout ça remplacera avantageusement, une fois arrivés à la maison, les barres chocolatées, les gâteaux apéro et autres Kinder pas bueno du tout.

Deuxième truc : fruits et légumes à gogo ! Crus, trempés dans du fromage blanc, c’est tendance à l’apéro. Cuits, en compote, en potage, en julienne, c’est le plein de vitamines assuré.

Troisième truc : du bon gras ! Car il en faut pour entretenir notre cerveau et fabriquer des hormones. Avant que notre corps en réclame, on le contentera donc avec des noix, des amandes, des olives, du saumon ou des sardines. En plus, c’est bourré d’omégas 3.

Enfin, quatrième truc : du bon sucre ! Ras la toque  du sucre raffiné qui se cache déjà dans plein de préparations industrielles (ketchup, plats cuisinés…). Pour sucrer chez soi, pourquoi ne pas essayer la stévia, le miel ou le sirop d’agave ? Tout aussi sucrants et beaucoup moins caloriques.

Et puis, dernier truc, on profite du beau temps pour se remuer : on va à pied à une station de bus ou de métro plus loin. Et bien sûr, on renonce à l’ascenseur et aux escaliers roulants.

Avec tout ça, promis, le ventre s’aplatit, la fesse s’affermit …et le moral remonte !

 

Petitgrognon

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27 avril 2012 5 27 /04 /avril /2012 18:00

eau du robinet - sipa

 

Faudra-t-il bientôt équiper nos robinets d’un panonceau « eau non potable » ?

On se le demande au vu des analyses scientifiques de ce précieux liquide qui circule dans les tuyauteries.

C’est qu’on trouve des choses peu courantes….dans notre eau courante.

Un vrai cocktail de formules chimiques : des pesticides, des nitrates, du sélénium…voire de l’aluminium (utilisé sous forme de sels pour rendre limpide les eaux troubles…) Evidemment, les régions où l’agriculture est la plus intensive, sont les plus touchées pour ne pas dire sinistrées. D’après UFC Que Choisir (1), deux millions de Français paieraient pour une eau non conforme aux critères réglementaires. Un million d’entre eux reçoivent carrément une eau contaminée… ! Ainsi, il ne fait pas bon boire au robinet dans le Bassin parisien (2), le Nord et la Champagne.

Certes, 97,5% des Français ont accès à une eau de bonne qualité. Encore heureux, vu que le coût du traitement est payé pour grande partie par l’usager et non par les pollueurs. Mais qui sont les pollueurs ? En ligne de mire, les agriculteurs qui arrosent plantations et terres labourables avec engrais, déjections animales, herbicides …etc…Nitrates et pesticides pénètrent dans le sol jusqu’aux nappes phréatiques ou ruissellent vers la rivière la plus proche. Vous devinez la suite quand l’eau arrive à votre robinet, après un passage obligé par les usines de traitement.

Conséquences : pas terrible pour la santé tout ça, les pesticides étant soupçonnés de favoriser l’apparition de cancers, de malformations prénatales quand ce n’est pas la maladie de Parkinson (dont souffrent bon nombre d’agriculteurs .. !)

Mais voilà que les pouvoirs publics ont trouvé la parade : pour que l’eau du robinet ne soit plus considérée comme impropre à la consommation, ils ont tout simplement revu à la baisse les normes d’insalubrité. (3) Passées quasi inaperçues, ces nouvelles normes autorisent désormais cinq fois plus de pesticides dans l’eau ! C’est ce qu’on appelle changer la graduation du thermomètre pour faire croire que la fièvre a baissé ! …

 

Petitgrognon

 

(1) Etude du 20 mars 2012 : Qualité de l‘eau potable en France : au secours !

(2) Les départements concernés : Eure et Loir, Loiret, Seine et Marne, Yonne

(3) Instruction de la direction Générale de la Santé du 9 décembre 2010, publiée au BO en février 2011.

 

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16 avril 2012 1 16 /04 /avril /2012 07:34

lancer-d-oeufs.jpg

 

Il parait qu’on va manquer d’œufs …

Les poules auraient–elles un coup de déprime, jalouses de la concurrence des œufs de Pâques en chocolat ?

Pas du tout. La raison tient en fait à leurs …conditions de travail.

Vous vous souvenez qu’elles revendiquaient depuis longtemps d’avoir un peu plus de place dans les élevages en batterie, pour pouvoir s’ébrouer sans se cogner le bec avec leurs voisines de cage – voir article du 3 décembre 2001 (*)

Et bien, elles ont caqueté si fort que Bruxelles les a entendues.

Après s’être penchés sur leur sort, nos fonctionnaires européens ont décidé qu’elles auraient désormais droit à une surface de 750 cm² chacune, au lieu de 500 cm², soit 40 % de plus. Très bien pour les pondeuses, direz vous !

Oui, mais ce sont les éleveurs qui sont pris à la gorge …. Comment modifier à grands frais les bâtiments où ils entassent leurs picorantes poulettes ?

Résultat, de nombreux éleveurs ont renoncé à ces aménagements et n’ont plus le droit de produire. D’où une chute libre de la production d’œufs en France qui a reculé de 18 % depuis le début de l’année, après une baisse de 10 % en 2011.

Résultat : c’est la crise. Moins d’œufs sur le marché, donc les prix augmentent.

Dur, dur, …qui va en faire les frais …? Le consommateur pardi !

Les industriels des pâtes et du biscuit vont devoir augmenter leurs prix vu que les cocos entrant dans les gâteaux et coquillettes flambent…….

Pour l’instant, les patrons de grandes surfaces refusent de leur acheter plus cher leurs produits, car ils sont liés par des contrats annuels déjà signés.

La guerre de l’œuf est bel et bien déclarée.

 

Petitgrognon

 

(*)http://www.raslatoque.com/article-ras-la-toque-des-oeufs-de-poule-en-cage-91043737.html/

 

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11 avril 2012 3 11 /04 /avril /2012 07:08

hard_discouny.jpg

 

Y aurait il un lien entre le type de magasins où l’on fait ses courses et l’excès de poids constaté chez les clients ?

C’est la première fois qu’une étude, au demeurant très sérieuse de l’Inserm (*), explore cette question. Que conclut –elle ?

Que les habitués des enseignes hard discount ont un tour de taille de 2,2 centimètres plus large que les clients qui fréquentent des supermarchés de centre ville, comme Monoprix pris pour référence dans cette étude. L’écart est encore plus important (6 centimètres) avec les habitués des magasins bios !

On pourrait en déduire un peu vite que c’est la qualité des produits qui est visée. Mais que nenni ! De nombreuses études ont démontré le contraire : il y a peu de différence en fait sur la composition des produits qui y sont proposés à la vente. Le Conseil national de l’alimentation avait ainsi estimé en 2010 que les produits les moins chers n’étaient ni plus gras, ni plus sucrés que les autres.

La différence de poids relevée entre les clients des différentes enseignes tiendrait plus en fait à leurs habitudes alimentaires. Le choix des produits alimentaires par les clients interrogés dans l’enquête, serait en effet directement lié à leur niveau d’instruction, à leur profession ou à leur quartier de résidence. Autrement dit, plus on est éduqué et issu d’un milieu favorisé et plus on compare les étiquettes, en préférant des aliments bons pour sa santé.

De bonnes conclusions à tirer pour nos donneurs de leçon officiels qui se demandent où diffuser leurs messages sur la nutrition et la santé publique !

 

Petitgrognon

 

(*) Institut national de la santé et de la recherche médicale – Etude parue dans la revue Plos One

 

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26 mars 2012 1 26 /03 /mars /2012 09:05

camembert.jpg

 

 

On ne badine pas avec l’appellation AOC « Camembert de Normandie » au pays de Guillaume le Conquérant !

Voilà que les seuls, les vrais producteurs de camembert fabriqué en Normandie, avec du lait de Normandie, produit par des vaches qui broutent de l’herbe de Normandie et respirent l’air pur de Normandie, s’insurgent contre les pratiques des industriels de l’agro-alimentaire. Et les traînent même en justice ! (1)

Les poids lourds du secteur laitier Lactalis, Bongrain et Isigny Sainte Mère, sont accusés d’induire le consommateur en erreur, à cause de leurs étiquettes « camembert fabriqué en Normandie ». Egalement dans le collimateur, les géants de la distribution Leclerc, Intermarché, Monoprix, Lidl et Super U, qui mentionnent « fabriqué en Normandie », sur les fromages de leur marque. Le problème est qu’ils ne précisent ni le procédé de fabrication, ni de quelles régions provient le lait.

Or, depuis 1983, le label « camembert de Normandie » bénéficie d’une AOC (appellation d’origine contrôlée) qui garantit le respect des traditions de fabrication : lait cru et moulage à la louche, à partir de lait produit exclusivement dans le terroir normand. (2)

Encore mieux, depuis juin 1996, une AOP (appellation d'origine protégée), sigle officiel européen de qualité,  les protège des contrefaçons dans tous les pays de la Communauté européenne. « Il s'agit de faire cesser les pratiques abusives et illicites de ces fabricants, constitutives d'une concurrence déloyale et de nature à induire le consommateur en erreur », précise M Johanna Azincourt, chargée de défendre les intérêts de l'association.

La lutte est d’autant plus âpre que le vrai « camembert de Normandie » ne représente plus que 5% des camemberts commercialisés en France, soit 4300 tonnes par an. Seulement neuf producteurs de fromages et 500 producteurs de lait peuvent revendiquer cette appellation dont la seule et dernière fromagerie encore installée sur la commune de Camembert. (3)

La lutte du pot de lait… contre le pot de fer, en quelque sorte !

 

Petitgrognon

 

(1)   Les Echos du 22 mars 2012

(2)   www.camembert-aoc.org

(3)   Fromagerie Durand – La Héronnière – 61120 CAMEMBERT – Tel : 02 33 39 08 08

 

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12 mars 2012 1 12 /03 /mars /2012 10:12

bien-nourrir-son-cerveau.jpg

 

Faut-il manger moins pour garder un cerveau jeune ?...

C’est ce qu’affirment de plus en plus de chercheurs qui tentent de percer les secrets de la vigueur cérébrale. Il faut dire qu’avec l’allongement de l’espérance de vie, on a intérêt à maintenir au top nos capacités cognitives, ne serait-ce que pour retrouver les codes secrets et autres mots de passe stockés dans notre disque dur crânien !

Or, des chercheurs d’Arizona viennent de constater un risque de dégénérescence cérébrale plus important chez les gros mangeurs ! Ils ont testé le risque de « déficience cognitive » chez trois groupes de personnes, réparties en fonction de leur consommation calorique. Conclusion : plus celle-ci est importante et plus les capacités du cerveau sont altérées.

Confirmant cette découverte, des chercheurs italiens de l’Université catholique de Rome ont mis en lumière les effets positifs de la restriction calorique sur la santé du cerveau. Moins manger stimulerait en effet l’activité d’une molécule : la CREB1. (*) Or cette molécule joue un rôle essentiel dans le bon fonctionnement et la longévité des cellules cérébrales. De là à ce que les pontes du Vatican, obligent le souverain pontife à se serrer la ceinture, pour garder toute sa tête... !

Pour booster au maximum notre vivacité d’esprit, nos capacités d’apprentissage et de mémorisation, pourquoi alors ne pas conjuguer restriction calorique et restriction… cathodique ?

En diminuant notre temps d’exposition aux émissions TV appauvrissantes pour l’esprit, on gagnerait ainsi sur les deux tableaux, en réduisant d’autant les heures de grignotage devant la télé…

 

Petitgrognon

 

(*) C Amb Responsive-Element Binding 1, (…si, si …c’est bien son nom !)

 

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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 18:12

poivre rose

 

 

Déjà que le ciel est tout gris dehors, voilà une bonne raison pour mettre un peu de couleur dans nos petits plats. Un peu de couleur …et de saveur grâce au poivre qui sait parfumer si judicieusement nos préparations.

Mais attention …pas n’importe quel poivre !

Car les variétés, on devrait plutôt dire les « crus »  sont nombreux.

Laissons certains « se décarcasser » pour nous remplir des petits pots avec des mélanges de poudres  grisâtres qui viennent d’on ne sait où, stockés pendant des semaines dans les entrepôts d’Hambourg ou d’ailleurs….Car le poivre gris n’existe pas en tant que tel ! C’est un mélange déjà moulu de poivre blanc et noir aux origines incertaines. Il pique mais ne parfume pas : on le boycottera donc.

Tournons- nous plutôt vers les vrais amateurs de cette épice qui a fait le tour du monde pour nous séduire. Car, de plus en plus fort…, le poivre a même son Académie ! (1)

On y apprend à ne pas confondre les vrais poivres d’avec les « faux poivres».

Pour les puristes, le seul, l’unique, le vrai poivre est une baie d’une liane exotique de la famille des pipéracées, originaire d’Asie. Le plus répandu est le piper negrum.

De ces baies, on tirera le poivre noir, blanc, vert ou rouge, selon les méthodes de cueillette et de séchage.

Il y a aussi le poivre long d’Himalaya, le premier qui arriva en Europe. On le redécouvre actuellement, après l’avoir perdu de vue dans nos cuisines.

Et les « faux poivres »… qu’est-ce donc ?  Et bien, leurs  baies proviennent d’autres espèces d’arbres. Citons le « poivre rose » de la Réunion, le poivre de Sichuan ou le poivre de Cayenne issu d’un piment.

En cadeau, pour choisir quel poivre se mariera le mieux avec quel plat :

 

téléchargez gratuitement le Guide du Poivre sur le site Goût et Nature : http://www.goutetnature.com/dhtml/home.php?id=739

 

Petitgrognon

 

(1) http://www.academiedespoivres.com/

 

© photo : le-poivre.com

 

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 09:45

vms.jpg

 

Hmm, …appétissante cette guimauve !

Sauf que ce n’est pas de la guimauve, mais une pâte de viande « raclée » sur les carcasses de volaille dans les abattoirs. Elle va servir à confectionner des saucisses et autres nuggets qui seront ensuite livrées en particulier dans les cantines et maisons de retraite.

Après tout, on veut bien mais qu’on ne l’appelle pas viande pour tromper ainsi le consommateur.

C’est sur ce point que le groupe d’agro-alimentaire Doux (si, si vous connaissez : le père Dodu, c’est eux !), vient de se faire épingler par le tribunal de Quimper. (1)

Car de viande elle n’en mérite pas l’appellation, vu les traitements qu’elle a subis.

Accrochez vous. Cette viande séparée mécaniquement (V.S.M.) est le «  produit obtenu par enlèvement de la viande sur les os couverts de chair ou les carcasses de volaille, à l’aide de moyens mécaniques entraînant la destruction ou la modification de la structure fibreuse des muscles » (2)

Mais comment fait-on ?  Après broyage de la matière première, c’est à dire les carcasses et les os couverts de chair, cette mixture est soumise à forte pression (10 à 15 bars) dans des tambours perforés de petits trous de moins d’un millimètre. Os et cartilages, peau et nerfs, restent théoriquement dans le tambour et la pâte (photo ci-dessus) est récupérée à l’extérieur du tambour.

Résultat : les saucisses de volailles et autres mortadelles « pure » volaille du commerce peuvent  contenir, en toute légalité, 25 à 30 % de « VSM » !

Alors, le tribunal va-t-il demander aux industriels de modifier leur étiquetage et … leur chanter : « Ne l’appelez plus jamais… viande  »!?

 

Petitgrognon

 

(1) Ouest France 2 février 2012

(2) Rapport de la Fédération des industries avicoles – 184, rue de Vaugirard – 75015 Paris

 

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