Photo Robert Doisneau
Prendre un café à la terrasse du Flore ?
Moi ... Jamais !... Vous m’avez regardé… ?
On y va pour être vu, par snobisme…etc…
Et puis, un jour, comme tout le monde, on succombe.
Alors la magie du lieu opère et on s’y sent bien.
C’est pourtant encombré. La foule des passants vous cache la vue…sur la circulation intense du boulevard.
Malgré cela, on ressent quelque chose de l’intérieur, quelqu e chose de Tennessee, d’Altona ou d’ailleurs. Les ombres ou les fantômes de ceux que vous savez, seraient-ils toujours là ?
On se surprend même à caresser la banquette en moleskine où il…, où elle…, enfin bref, tout ça c’est du passé.
Le garçon, ceinturé de son long tablier blanc, n’a plus l’âge d’être surpris par les remarques de ses clients, même si on lui demande s’il les a connus…
Bon, il est temps de quitter ce lieu, la chronologie se brouille, le temps s’égare, l’être et le néant se confondent, le deuxième sexe veut être le premier…
A quoi bon y retourner ?
Quoique…
Petitgrognon, en vacances…