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Un Drôle De Blog !

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  • Un zeste d'humour, pour épicer la sauce... et partager coups de coeur et coups de gueule, en toute convivialité !
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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 08:40

masques-pixmax.jpg

 

-          Mais pourquoi t’as rien dit ?

-          Je m’en veux, j’aurais dû râler.

-          Si j’avais su, je leur aurais dit ce que je pensais…

Et oui seulement on ne le fait pas….Parce que cela ne se fait pas… ?

Ou tout simplement pour ne pas plomber l’ambiance ?

C’est vrai qu’au restaurant, on a envie de passer un bon moment, si possible en bonne compagnie. Et puis voilà un premier détail, apparemment anodin, puis un deuxième  (qui en laisse présager un troisième…) qui détourne soudain notre attention : l’attitude du serveur faussement décontracté, la serveuse trop mini pour être polie, la carte qui se fait attendre, le pain qui manque à l’appel, le plat du jour qui arrive froid…

On arrêtera là. Qui n’a pas connu ces grains de sable mémorables qui ont failli gâcher une bonne soirée ?

Seulement voilà, on n’ose pas faire part de notre désagrément.

Vis-à-vis de celui ou celle que l’on invite…ou mieux  qui nous invite… 

Vis-à-vis des convives réunis autour de la table pour fêter un joyeux événement.

Vis-à-vis de soi même, tout simplement, parce qu’on en a un peu marre de râler à tout bout de champ.

Et pourtant, tout à l’heure quand viendra l’addition, le total sera identique.

Quant au patron, il aura manqué d’une excellente occasion de corriger un écart qui peut nuire à sa réputation. Si tous ses clients sourient devant et grimacent une fois sortis, comment voulez-vous qu’il progresse … ?!

Alors, pitié mes amis gastronomes, osez faire des remarques opportunes (avec tact et modération s’entend…), les restaurateurs vous seront reconnaissants de contribuer ainsi à améliorer leurs prestations.

 

Petitgrognon

 

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22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 09:38

alicaments f.durand sipa

 

Gare au coup de froid quand on arpente les rayons frais au supermarché !

On pénètre alors dans un véritable frigo à ventre ouvert.

« La porte … ! » a-t-on envie de crier. Mais seulement de porte : point !

…Jusqu’à présent, car voilà qu’une ministre nous a entendu.

Elle va en effet imposer aux directeurs de grande surface d’équiper de portes, les linéaires frigorifiques où s’entassent des montagnes de produits lactés.

Mais ne nous y trompons pas : ce n’est pas par égard à nos mimines gercées que Madame le Ministre – en l’occurrence NKM (1) – vient d’annoncer cette mesure.

Tout simplement parce qu’en période de crise, c’est de la provoc de produire autant de froid pour rien ou plutôt pour laisser libre accès aux produits frais et ne pas freiner l’impulsion d’achat du consommateur congelé.

Elle a même fait le calcul : avec toute l’électricité ainsi dépensée inutilement on pourrait éclairer chaque année un ville comme Lyon … !

C’est d’ailleurs curieux que Michel Edouard Leclerc, d’habitude toujours prompt à prendre la parole pour donner des leçons aux autres, n’y ait pas pensé plus tôt ! La marge sur le yaourt qui lui paye généreusement l’énergie ainsi gaspillée, lui provoquerait-elle des absences … ??

A lui comme aux autres on a envie de leur crier avec le ministre : « La ferme … ! »…on parle de la porte des rayonnages, évidemment…

 

Petitgrognon

 

(1) Nathalie Kosciusko- Morizet, en visite dans une grande surface de l’Essonne mi- janvier

 

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13 janvier 2012 5 13 /01 /janvier /2012 08:55

0galette des rois MAXPPP- jpg

 

Déjà que l’Epiphanie est en perte de sens, voilà que la traditionnelle galette des rois est en train de perdre son âme !

Parce qu’on la trouve en vente dès le mois de décembre… ?

Parce que les fèves ressemblent de plus en plus à des collections de schtroumpfs reflétant le mauvais goût d’importateurs cupides… ?

Parce qu’elle fait l’objet d’une surenchère promotionnelle de la part de la grande distribution… ?

Tout cela ne serait rien, habitués qu’on est aux déferlantes commercialo-commerciales  (qui imposent par exemple Halloween en période de la Toussaint).

Mais qu’on nous fasse gober, à la devanture de nos artisans boulangers, que ces merveilles à la frangipane sont faites maison - ce qui justifie leur prix exorbitant – il y a de quoi s’étrangler avec la fêve !

C’est tout juste ce que dénoncent d’authentiques façonneurs de pâte bien faite comme Jean Luc Poujauran (1) qui affirme dans la revue Challenges que 80 % des galettes vendues à Paris proviendraient de pâtisseries industrielles. Ben oui, sauf qu’il inclut dans sa statistique les galettes vendues en super marché !!...

Qui croire alors ? Parmi les rois mages de la dénonciation, voilà en renfort  le cuisinier Christian Constant, qui explique que de toute façon nul ne peut faire la différence, vu que la frangipane industrielle est parfois meilleure que la « faite maison »… !

Il n’empêche qu’en cette période de chiffre d’affaires au top pour nos boulangers pâtissiers,  les fournisseurs aussi se frottent les mains. Comme «  Coup de Pâtes » dont le catalogue (2), destiné aux « z-authentiques z-artisans », regorge de modèles de galettes plus appétissantes les unes que les autres ….et livrées par carton de 40. Y a plus qu’à les réchauffer en arrière boutique !

…C’est qui qu’on prend pour les rois ??!!

 

Petitgrognon

 

(1) http://www.paris-bistro.com/cuisine/produits/poujauran.html  

(2) http://www.coupdepates.fr/france/familles.asp

© photo MAXPPP

 

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10 janvier 2012 2 10 /01 /janvier /2012 06:56

P5130948.JPG

 

Accusé de bien des maux, le sucre raffiné a de plus en plus mauvaise réputation.

Coupable de provoquer caries dentaires, obésité, diabète ... il entraîne, en plus, des carences en nutriments essentiels (sels minéraux, vitamines, fibres) et nous rend plus vulnérables aux rhumes, bronchites et maladies digestives.

Il faut dire que la consommation a explosé depuis le début du XXème siècle : on est passé de 12 à 35 kg par an et par habitant ! Pour la plus grande satisfaction des industriels… et la plus grande désolation des nutritionnistes qui nous prodiguent conseils à tout va.

C’est que le sucre ne se trouve pas seulement dans les morceaux. Il se glisse insidieusement dans nombre de préparations alimentaires industrielles : ketchup, pâtes à tartiner, sodas, pâtisseries, barres chocolatées et autres. Même dans des produits a priori salés comme le jambon vendu sous vide !

Et ne parlons pas des céréales pour le p’tit déj, sursaturées en sucre. Pauvres parents qui croient se racheter une bonne conscience en proposant à leur progéniture un bol de grains de blé soufflés caramélisés pour affronter une matinée de stress scolaire… !

La palme revient aux Smacks de Kellogs : l’équivalent de 8 à 10 morceaux de sucre dans un bol…  Plus de sucre que de céréales !

Et que dire des effets sur le mental ? Outre l’addiction qu’il provoque - plus on en absorbe et plus on en a envie - le sucre simple ajouté artificiellement provoquerait des comportements à risque comme une moindre maîtrise des émotions, une hyper agressivité et des difficultés de concentration.

Bon, ben… bémol sur les bonbons !

 

Petitgrognon

 

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3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 08:59

oeufs

 

 

L’œuf… faut l’avoir à l’œil !...Pour savoir d’où il vient.

Ben, d’une poule forcément (1).

OK, mais quelle poule ? Elevée en plein air ou condamnée dès sa naissance à vivre sans voir le jour, entassée avec ses congénères dans des cages. Car l’élevage « en batterie », c’est le Guantanamo de la poulette ! Imaginez : à peine la surface d’une feuille A4 pour se mouvoir, pas possible d’étaler ses ailes, le bec épointé, les griffes limées et aucune intimité pour pondre !

Alors évidemment la poulette stresse, vu qu’en plus, elle doit produire un œuf par jour ! Du coup, au bout d’un an, elle n’en peut plus et périt d’épuisement.

Ça se ressent sur la qualité des œufs. Si bien que les producteurs sont mis en demeure de signaler la provenance pour ne pas tromper le consommateur.

Les œufs sont donc marqués d’un chiffre qui précise :

3 = élevage en cage hors sol = beurk

2 = élevage en volière au sol (sans sortie en plein air) = à éviter

1 = élevage en volière avec sorties en plein air = c’est déjà mieux

0 = élevage biologique en bâtiments confortables avec sorties libres en plein air = comme chez mamie !

L’élevage en cage est interdit en Allemagne depuis 2009. Et la grande distribution refuse d’y vendre des œufs de catégorie 2 ou 3. Même chose dans les supermarchés hollandais ou belges.

Ça « boy-co-cotte » ferme !

Et chez nous … !!?? Nos éleveurs français se moquent pas mal du bien être de leurs volailles et s’abritent derrière une directive européenne qui prévoit seulement un « léger aménagement des cages » au 1er janvier 2012…. 

C’est donc à nous, consommateurs, de « nous indigner », en refusant d’acheter des œufs marqués 2 ou 3 ! Mais ne soyons pas dupes, on les retrouvera hélas dans les pâtisseries industrielles voire dans les gâteaux du boulanger du coin... !

 

Petitgrognon

 

(1) Car, comme on dit dans la Medina : « c’est la poule qui… philosophe ».

 

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4 novembre 2011 5 04 /11 /novembre /2011 10:35

rouleau-de-soles-pommes-grenaille.jpg

 

Appétissants ces rouleaux de soles aux pommes grenailles (1) que vous vous apprêtez à déguster dans ce petit restaurant où l’on jurerait que tout est « fait maison »… d’ailleurs le chef lui-même le jure.

Mais pour ne pas être déçus, n’allez pas faire un tour dans la petite impasse derrière le resto. Vous pourriez y découvrir, entassés dans les poubelles, les emballages des marques Brake, Davigel ou autre, qui prouvent que les ingrédients ont été livrés surgelés ou sous vide !

Une exception dans notre paysage de la gastronomie française récompensée par l’Unesco ?... Hélas non : une pratique majoritairement répandue. Sur les 120 000 tables de France, pas plus de 20 000 travaillent avec des produits réellement frais !

A quand une mention sur les cartes et menus pour signaler les plats surgelés ou issus d’un procédé de conservation sous vide ?

C’est la bataille que livrent de plus en plus de défenseurs de notre vraie cuisine française pour arrêter de tromper les clients sur la marchandise.

Un député des Pyrénées Orientales, Fernand Siré (2) vient ainsi de proposer qu’un astérisque mentionne désormais, sur les cartes, les plats frais entièrement cuisinés sur place. Car, ça se fait de plus en plus rare !

Ainsi 30 % des légumes servis en restaurants sont fournis par les industriels de la grande bouffe. Un restaurateur qui essaie de compresser au maximum ses charges, va faire un petit tour chez Metro et  y trouve tout son approvisionnement à des prix de gros imbattables.

Les plats surgelés, je sais les réchauffer moi-même au micro ondes ! Pas besoin d’aller au resto pour cela…

 

Petitgrognon

 

(1)   http://www.brake.fr/

(2)   http://www.chefdentreprise.com/Breves/Consommation-les-produits-surgeles-bientot-indiques-a-la-carte-des-restaurants--41477.htm/

 

 

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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 09:07

tupperware

 

C’est plus un bureau, c’est une réunion Tupperware !...

Plus besoin de regarder la pendule. Quand vient l’heure du déjeuner, de drôles de bruits viennent troubler l’atmosphère feutrée de l’Open Space, soudain transformé en Open Spasme

Tenaillés par la faim, voilà nos collègues qui attaquent leur concert de sacs sonores et font sauter les couvercles en plastique trop heureux qu’on les délivre du vide d’air (…pas les collègues… les couvercles.)

Suivent alors les odeurs mélangées de salades au thon, de pâté de foie et de ratatouille tièdasse. Bientôt suivies du parfum insoutenable de la mandarine qu’on pèle…Ça sent le wagon Corail.

Les bruits de « raclage » de fond de yaourt donnent le rythme aux mandibules en folie. Ah, j’allais oublier le pschitt des canettes au bisphénol qui ponctue l’ensemble, au risque de projeter leur mousse sur les écrans. Et je ne vous parle pas des traces de  repas sur les dossiers. Pensez donc : un bureau où l’on mange contiendrait 400 fois plus de bactéries que des toilettes normalement entretenues !

Le patron, lui, il ferme les yeux ou plutôt il fuit l’endroit, le temps de se restaurer dans la brasserie du coin de la rue.

Faut dire que le nombre de salariés qui rentrent chez eux pour déjeuner ou vont au restaurant d’entreprise ne cesse de diminuer d’année en année.

En 2011, 28% des Français apportaient leur repas au travail. Et le temps de pause du midi s’est réduit à 22 minutes contre plus d’une heure et demie il y a vingt ans.

Pas fameux, fameux pour la santé et l’équilibre. Grignoter vite fait sur son lieu de travail ne permet pas d’évacuer le stress en « allant prendre l’air ». Or,  l’entreprise n’y gagne pas non plus puisque la concentration et l’attention des salariés diminuent d’autant (1).

Une suggestion pour Tupperware : des stickers collés sur les boites, avec l’avertissement  « A n’ouvrir qu’en dehors du  poste de travail.»

 

Petitgrognon

 

(1) Etude réalisée pour le groupe de protection sociale Malakoff Mederic.

 

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3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 09:51

nordaq-fresh_low.jpg

 

Bingo…ou plutôt bing…eau ! Les patrons de resto ont trouvé un nouveau moyen de nous rançonner un peu plus. Après avoir « oublié » de répercuter la baisse de la TVA sur l’addition, voilà qu’ils sont de plus en plus nombreux à nous faire payer l’eau servie en carafe !

Mais direz- vous….c’est illégal ! Les textes officiels confirment en effet que le prix des plats et menus doit inclure le prix de la carafe d’eau, laquelle doit donc être fournie sans facturation spécifique (1).

C’est compter sans les as du marketing ! Pour faire face à la baisse des ventes d’eau minérale dans les restaurants, des fournisseurs très astucieux, comme le suédois Fresh Nordaq (2) leur vendent des systèmes pour surfiltrer, purifier et rafraîchir l’eau du robinet. Et même la rendre pétillante grâce à des cartouches de gaz carbonique intégrées.

Y a plus qu’à la verser dans des carafes gravées au nom du fournisseur et le tour est joué ! Ah j’oubliais, on vous la facture entre 3 et 7 euros… !

Et ça marche. Les écolo-bobos s’extasient même devant ce geste pour la planète, vu tout ce qu’on évite ainsi en transport et en recyclage des bouteilles vides…

Tous comptes faits, entre une eau minérale surfacturée et une eau du robinet pas gratuite, je préfère encore un vin au verre !

 

Petitgrognon

(1) Textes applicables : Arrêté n° 25-268 du 8 juin 1967  - Arrêté du 27 mars 1987- Arrêté du 29 juin 1990 - Article L113.3 du code de la consommation

(2)  http://www.nordaqfresh.com/

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16 septembre 2011 5 16 /09 /septembre /2011 10:33

sodas

 

Pour lutter contre l’obésité, serrez vous la ceinture !

C’est, en gros (c’est le cas de le dire…) ce que vient d’annoncer le gouvernement, en instaurant au 1er janvier prochain une taxe sur les sodas.

Prétexte : ils contiennent trop de sucre et ont ainsi contribué à faire augmenter le poids des Français de 3,1 kg entre 1997 et 2009 ! D’où un pourcentage d’obèses dans la population qui est passé de 8,5% à 15% en douze ans.

Les sodas ne sont pas seuls en cause. On pense tout de suite aux aliments saturés de sucre et de gras (chips, hamburgers, frites, gâteaux…) qui eux ne sont taxés qu’à 5,5% de TVA en restauration rapide ! Alors que des aliments « plus sains », comme les fruits et légumes n’ont même pas une TVA réduite, malgré un rapport parlementaire de 2009 (1) qui proposait de la baisser à 2,1%.

On l’aura compris, l’heure n’est plus aux cadeaux, même bénéfiques pour la santé, mais plutôt à la recherche de recettes supplémentaires pour l’Etat…

Alors, résumons-nous : pour calmer nos petites soifs, que nous reste-t-il ?

Des sodas « lights », exonérés, eux, de cette nouvelle taxe ?... Mais il paraît qu’ils sont aussi nocifs pour la santé à cause de l’aspartam qu’ils contiennent.

De l’eau du robinet ?... ce qui me gêne c’est pas son taux de TVA mais plutôt son taux de nitrates …

Bon, ben je ne vois plus qu’un produit naturel, fabriqué à partir de bons vrais fruits : le vin. Lui au moins ne supporte qu’une majoration de 3,55 € à l’hectolitre comparée à la nouvelle sur les sodas qui s’élève à 4,3 € /hl ! (2)

Ça tombe bien, en ce moment c’est la période des Foires aux vins !

 

Petitgrognon

 

(1)Fruits et légumes: les nouveaux enjeux en 2009 (rapport de Jacques REMILLER, député de l’Isère en mission auprès du Premier ministre - 7 janvier / 6 juillet 2009)

(2) source : Agence nationale des industries alimentaires.

 

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22 août 2011 1 22 /08 /août /2011 08:54

alicaments-f.durand-sipa.jpg

                                                                                                                             © photo F.Durand /SIPA

 

 

« Paroles, paroles… » Ça suffit, on veut des preuves !

C’est en gros ce que vient d’affirmer, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) devant les promesses de « y’a bon pour la santé » figurant sur les étiquettes de plus de 2000 produits alimentaires. Et de les rejeter, faute de preuves scientifiques.

Sacré courage de s’opposer ainsi aux lobbies du marketing des grands groupes de l’industrie alimentaire. Car ceux-ci s’étaient engouffrés depuis des années sur un créneau lucratif pour mieux vendre leurs produits, en nous faisant croire qu’ils allaient améliorer notre santé.

Fini donc les « renforce le système immunitaire », fini les « bon pour le transit », fini les « fait baisser le cholestérol »…inscrits sur les emballages, comme sur une ordonnance ! On ne sera plus trompés sur la marchandise, par des allégations mensongères, sauf bien sûr si des preuves scientifiques sont apportées.

L’étude menée pendant trois ans a ainsi révélé que plus de 80 % des étiquettes alimentaires de denrées commercialisées en Europe étaient trompeuses et mensongères !

Déjà fin 2010, Gerblé avait été condamné en appel pour avoir commercialisé des barres chocolatées censées stimuler la mémoire, alors que cela ne reposait sur aucune base scientifique vérifiable.

Certains sentant le vent venir, ont pris les devants. Ainsi Danone a renoncé à sa publicité pour le yaourt à boire Actimel, qui prétendait « renforcer l’organisme » grâce à un ferment lactique exclusif. Désormais elle affirme seulement « que bien manger, c’est d’abord se faire plaisir ».

Ont-ils enfin compris que le premier plaisir du consommateur est avant tout qu’on ne se moque pas de lui ?

 

Petitgrognon

 

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