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  • Un zeste d'humour, pour épicer la sauce... et partager coups de coeur et coups de gueule, en toute convivialité !
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24 août 2010 2 24 /08 /août /2010 09:22

CAFE-DE-LA-MAIRIE.jpg

 

Place Saint Sulpice ou saint… supplice ?

Supplice de résister aux multiples tentations de ce quartier !

Comment éviter les boutiques de mode de la rue Bonaparte, les librairies anciennes où se cachent des trésors (*) ou les petits restaurants savoureux de la rue Guisarde ?

Peut-être craquer pour un sachet de thé à la Maison de la Chine ou un accessoire de mode, look Shanghai ? Au moins, succomber à un macaron chez Pierre Hermé.

D’une rue à l’autre, la lutte pour contenir ses envies, a été illustrée fort à propos, par  Delacroix, dans l’église qui domine la place : « La lutte de Jacob avec l’Ange ». Une visite s’impose pour admirer cette peinture murale et les deux énormes coquillages (**) qui servent de bénitier.

La place elle-même présente un décor imposant, malgré des échafaudages peu gracieux. Ils préservent la pudeur de l’église pendant sa grande toilette.

En son milieu, la monumentale « fontaine des quatre évêques » créée une ambiance aquatique, en  ruisselant aux quatre points cardinaux, devant les touristes médusés.

Pour admirer ce véritable spectacle, le Café de la Mairie installe largement sa terrasse sur le trottoir. Il faut dire que les amateurs s’y pressent (…contrairement aux serveurs !)
Combien savent que ce café est une véritable icône parisienne ? Il a servi de décor au film La Discrète, avec Fabrice Lucchini. Et puis, c’est un des rares cafés littéraires où se tiennent régulièrement séances de lecture et causeries à thème.

Dans la salle du premier étage. Peut-être à cause du bruit de la fontaine ?...

 

Petitgrognon

 

(*) à voir : l’exceptionnelle collection de Jean-Claude Vrain, 12  rue Saint Sulpice.

(**) offerts à François Ier, par les doges de Venise.

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23 août 2010 1 23 /08 /août /2010 08:11

L-ARBRE-A-CANNELLE.jpg

 

Et s’il pleut ?

Qu’à cela ne tienne, les passages couverts des Grands Boulevards, sont là pour nous abriter ! Voilà une bonne occasion pour les redécouvrir.

Au XIXème siècle, ils permettaient aux voyageurs de rejoindre leur diligence, sans se « crotter » dans les rues boueuses de la capitale.

Aujourd’hui, c’est un lieu de promenade très apprécié pour l’originalité et la variété de ses magasins, parfois un peu désuets, où l’on trouve des raretés inattendues.

Le Passage des Panoramas avec ses marchands de timbres et la maison Stern, graveur depuis 1840. Les Passages Jouffroy et Verdeau, avec bouquinistes et marchands d’objets plus ou moins anciens….

Pour rester dans le ton, on entre à L’arbre à Cannelle, au 57 du Passage des Panoramas. Ils ne nous refuseront pas de nous servir un café, bien que ce soit maintenant un restaurant. La salle vaut le coup d’œil, avec son magnifique décor Napoléon III, son plafond à caissons et ses miroirs intérieurs d’origine.

Quand la pluie s’arrêtera, on poussera jusqu’à la rue Drouot, où se dresse l’anachronique vaisseau moderne de l’Hôtel des Ventes. On y entre gratuitement. Au hasard des salles tapissées de rouge, on peut admirer la multitude d’objets en attente d’acquéreurs. Ou bien, assister au spectacle bien rodé d’une vente en cours. Commissaires-priseurs, preneurs d’ordre et « savoyards » (les  commissionnaires en costume noir à col rouge), animent la séance sous les yeux impassibles des acheteurs potentiels qui ne parlent que par signes.

« Objets inanimés,  avez vous donc une âme ? » demandait le poète.

La réponse est ici !

 

Petitgrognon

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20 août 2010 5 20 /08 /août /2010 09:48

CAFE-LAURENT.jpeg

 

Mais qui dirait, à voir ce patio intérieur si calme, niché au cœur d’un hôtel particulier du XVIIème siècle, que l’endroit fut un des lieux les plus animés, bruyants et excentriques de Saint Germain des Prés ?

C‘est ici que le Tabou, au 33 de la rue Dauphine, enflammait les nuits parisiennes, dès 1947. Un étroit boyau creusé dans la pierre, conduisait jusqu’à cette cave voûtée, où Boris Vian, Juliette Greco, Sartre, Beauvoir se sont déchaînés sur des airs de be-bop. C’était l’antre de l’ »existentialisme ». Jusqu’à sa fermeture en 1962.

Aujourd’hui le Café Laurent renoue avec la tradition, puisque tous les soirs un orchestre de jazz s’y produit dans une salle confortable du rez-de-chaussée.

L’après midi, le ravissant Hôtel d’Aubusson, qui le côtoie, offre un havre de paix idéal, pour y déguster un café, loin du tourbillon sonore du quartier.

On s’y réfugie après avoir musardé dans le quartier animé de Buci, plongé dans l’ambiance médiévale du passage du commerce Saint-André (l’arrière cour du Café Procope), flâné rue Visconti sur les traces de Balzac ou rêvé sur la petite place Fürstenberg où vivait le peintre Delacroix.

Une question « existentielle » : tous les promeneurs qui déambulent dans ce labyrinthe de rues étroites, les yeux rivés sur leur plan, rechercheraient-ils le tracé des anciennes ruelles sacrifiées par le baron Haussmann ?

 

Petitgrognon, en vacances…

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13 août 2010 5 13 /08 /août /2010 08:54

LE-ROSTAND-.jpg

 

Un p’tit jet d’eau, une station de métro, au loin la rue Soufflot …

Vous l’avez deviné on est attablé au Café Rostand, face aux grilles du Luxembourg, en haut de la rue de Médicis.

Rendez-vous littéraire, dit-on.

Pour sûr, le quartier est truffé de maisons d’édition et de librairies.

Il n’empêche que votre livre vous tombe des mains, vu l’animation devant la terrasse !

Ca passe et ça repasse. Un microcosme piétonnier arpente le trottoir et s’impatiente pour traverser. Des étudiants en vacances, des joggeuses qui s’échauffent en sautillant d’un pied sur l’autre avant de s’élancer dans les allées du jardin, des amoureux en quête d’un banc public, des sénateurs rejoignant… à leur rythme le Palais tout proche et les admirateurs des photos exposées sur les grilles.

Le roman de Paris s’écrit sous vos yeux, avec ses histoires individuelles qui se croisent en s’ignorant.

« Garçon, un express s’il vous plaît ! ».

Pourquoi donc un express…puisqu’on a tout son temps ?

 

Petitgrognon, en vacances…

 

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12 août 2010 4 12 /08 /août /2010 09:00

CAFE-DE-FLORE-Doisneau.jpg

                                                                                              Photo Robert Doisneau

 

 

Prendre un café à la terrasse du Flore ?

Moi ... Jamais !... Vous m’avez regardé… ?

On y va pour être vu, par snobisme…etc…

Et puis, un jour, comme tout le monde, on succombe.

Alors la magie du lieu opère et on s’y sent bien.

C’est pourtant encombré. La foule des passants vous cache la vue…sur la circulation intense du boulevard.

Malgré cela, on ressent quelque chose de l’intérieur, quelqu e chose de Tennessee, d’Altona ou d’ailleurs. Les ombres ou les fantômes de ceux que vous savez, seraient-ils toujours là ?

On se surprend même à caresser la banquette en moleskine où il…, où elle…, enfin bref, tout ça c’est du passé.
Le garçon, ceinturé de son long tablier blanc, n’a plus l’âge d’être surpris par les remarques de ses clients, même si on lui demande s’il les a connus…

Bon, il est temps de quitter ce lieu, la chronologie se brouille, le temps s’égare, l’être et le néant se confondent, le deuxième sexe veut être le premier…

A quoi bon y retourner ?

Quoique…

 

Petitgrognon, en vacances…

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11 août 2010 3 11 /08 /août /2010 09:22

cafe-vavin.jpg

 

A la recherche d’un jouet ou d’un vêtement pour le petit dernier, vous avez écumé les magasins spécialisés pour enfants, du quartierVavin.

Les enseignes s’y succèdent et les trottoirs ont des allures de cours de récré.

Vous avez évité de justesse poussettes et trottinettes, en explorant les vitrines.

Les bras chargés de trouvailles – pourvu que ça plaise ! – il serait bien temps de penser à vous. Une petite pause…s’impose.

Impossible de manquer cette grande terrasse aux fauteuils accueillants.

On dirait même que le Café Vavin fait tout pour attirer notre attention, avec son immense store qui bat légèrement au gré du vent. Comme un clin d’œil.

On s’installe comme l’ont fait avant nous des générations d’artistes, écrivains, étudiants et familiers du quartier.

Nostalgie, nostalgie…Les serveurs d’antan posent pour la postérité sur les photos noir et blanc qui tapissent les murs intérieurs de la grande salle.

Que les patrons soient tranquilles, la relève est assurée : la clientèle de demain connaît déjà bien le quartier !

 

Petitgrognon, en vacances…

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9 août 2010 1 09 /08 /août /2010 08:39

invalides-esplanade-canons

 

Vous l’avez deviné…aujourd’hui, on déguste notre café, face à l’Esplanade des Invalides. Ce ne sera pas pour autant le coup de canon pour l’addition, bien qu’on soit chez Costes !

La terrasse du Café de l’Esplanade est une incontournable du plaisir de siroter une consommation sur le trottoir.

Bon, d’accord, c’est le service style Costes, à peine aimable voir dédaigneux…mais on n’est pas là pour cela.

Ici, c’est le spectacle extérieur qui nous séduit.

Cet espace magnifique, vaste, aéré, où l’on en oublie presque le manège des voitures et cars Open Tour qui tournent doucement au loin, devant le monumental bâtiment dédié aux armées.

Empruntant les avenues bordées d’arbres, autour de la jolie petite place Latour Maubourg, la ronde incessante des touristes à vélo et amazones à vélib, offre un spectacle charming.

Côté terrasse, étrangers, hommes d’affaires, habitués de ce quartier profitent d’un moment de détente en un lieu, somme toute assez calme et un café autour de 5 €.

Ah, Costes…tous comptes faits, on y revient !

 

Petitgrognon, en vacances…

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7 août 2010 6 07 /08 /août /2010 09:15

hpm-2-.jpg

 

Ah Montmartre !... C’est toujours un plaisir renouvelé de grimper sur la Butte, de s’y perdre, de monter et descendre ses rues escarpées et ses escaliers vertigineux.

Mais, il arrive un moment où les jambes disent : stop… bien vite approuvées par un gosier assoiffé. Où se poser hors des horribles terrasses  de la Place du Tertre ?

Un endroit secret attend pourtant ceux qui savent le dénicher : l’Hôtel Particulier.

On y accède par une petite impasse ouvrant au 23 de l’avenue Junot.

Très vite, on est arrêté par une grille noire. C’est par l’intermédiaire d’un interphone que la charmante propriétaire vous invite à pénétrer dans ce lieu magique.

Adossée à une très belle demeure style Directoire, une magnifique terrasse ombragée au milieu d’un jardin dessiné par un paysagiste de renom*.

Un calme à vous couper le souffle…à moins que ce ne soit l’air pur de l’altitude !

Le temps s’arrête. Les oiseaux chantent avec retenue. Est-on toujours à Paris ?

Une parenthèse de dépaysement. La consommation ne vous coûtera guère plus qu’une place de cinéma… mais là, c’est du 3D nature !

 

Petitgrognon, en vacances

 

* Louis Benech, l’architecte paysagiste qui a rénové le jardin des Tuileries.

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5 août 2010 4 05 /08 /août /2010 08:24

terrasse-SAUT-DU-LOUP-.jpg

 

Pour accéder à cette magnifique terrasse, on a le choix.

Soit passer par le jardin des Tuileries sur lequel elle ouvre, soit pénétrer par la rue de Rivoli, via le hall d’entrée du Musée des Arts décoratifs.

Double prétexte donc, pour venir s’y détendre, en dégustant notre café (autour de 4 euros) ou une formule d’après midi autour de 6 euros : boisson chaude + pâtisserie.

On est ici au Saut du Loup.

Un coup d’oeil s’impose sur la salle de restaurant à l’intérieur, avec son design étincelant, en noir et blanc

Depuis la terrasse, la vue est superbe : le jardin redessiné récemment, les façades du Louvre et la Tour Eiffel au loin. C’est le côté « outdoor » du style à la française.

Pour le côté « indoor », les salles du Musée, juste au dessus, rendent hommage à ces artistes qui ont embelli l’art de vivre : Boulle, Sèvres, Aubusson, Lalique, Guimard, Le Corbusier…

En sortant, une partie de cache-cache nous attend dans les jardins, pour dénombrer les statues de Maillol qui se prélassent sur les pelouses, ou se dissimulent derrière des massifs de verdure.

Vous en avez compté combien ?

 

Petitgrognon, en vacances…

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4 août 2010 3 04 /08 /août /2010 08:31

CLEMENT-terrasse.jpg

 

Nostalgie de la vie étudiante. Après avoir descendu le Boul’Mich, on s’arrête devant la fontaine Saint Michel. Un lieu de rendez-vous très prisé.

Personne ne nous y attend. On pousse vers les quais pour une petite flânerie devant les étals des bouquinistes. Retour par la rue Saint André des Arts, envahie de promeneurs.

Mais où s’arrêter pour une pause café bien méritée ?

Les terrasses ne manquent pas dans le quartier.

Un lieu atypique et surprenant, mais plein de charme, nous attire.

La terrasse de Chez Clément qui a planté ses barnums, sous les platanes de cette délicieuse place Saint André des Arts.

Ici, il vous en coûtera moins de 3 euros pour un café servi avec empressement et amabilité.

C’est une halte bien agréable à l’écart de la circulation du boulevard tout proche.

Et les curieux en profiteront pour aller jeter un coup d’œil sur l’incroyable décor très cosy des salles du restaurant, chacune proposant une ambiance différente avec profusion d’objets de toutes sortes, accrochés aux murs.

De quoi nous inciter à revenir, pour y déjeuner ou dîner… après s’être donné rendez vous devant la fontaine !

 

Petitgrognon, en vacances…

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