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  • Un zeste d'humour, pour épicer la sauce... et partager coups de coeur et coups de gueule, en toute convivialité !
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17 novembre 2010 3 17 /11 /novembre /2010 13:59

cocorico.jpg

 

UNESCO…CORICO !!!

L’Unesco vient donc d’inscrire la gastronomie française au « Patrimoine culturel et immatériel de l’Humanité ».

Au lieu de se réjouir de voir récompenser nos traditions culinaires et notre art de vivre à table, voilà que les rabat-joie de service crachent dans la soupe, sous couvert de leur titre de « critiques gastronomiques ».

Au premier rang d’entre eux, Sébastien Demorant, déformé par son rôle caustique de juré Masterchef, persiste à tout dénigrer, avec des arguments du style : « pourquoi la France, cette pratique là existe ailleurs…»

Ou bien Alexandre Cammas, fondateur du guide Fooding, qui se demande « à quoi ça va servir ?». Pour confirmer sa vision utilitariste, il en profite pour faire  la promo de son guide, au cours de  l’émission « C’est à vous » sur France 5, dont ils étaient les invités le 16 novembre !

Et bien, Petitgrognon s’insurge contre ces gros grognons.

Pourquoi gâcher notre plaisir devant cette distinction qui valorise enfin le « slow food » à la française, alors qu’on subit quotidiennement les assauts marketing des malbouffes à la va-vite ?

Pourquoi ne pas « savourer » la reconnaissance internationale de ces moments de convivialité qu’on ne saurait passer en France, autrement qu’autour d’une table ?

La fierté tricolore est-elle réservée aux supporters fanatiques qui hurlent dans les stades ?

Merci à l’Unesco de célébrer ainsi, le plaisir de partager ensemble les inimitables saveurs de notre terroir.

 

Petitgrognon

 

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7 octobre 2010 4 07 /10 /octobre /2010 09:22

oeufs_gr.jpg

Pauvres cocos !

Que n’a-t-on pas dit contre œufs…euh…contre eux ?

Les années 80 leur avaient donné un sacré coup sur la coquille.

On  soupçonnait leur jaune d’être trop riche en mauvais cholestérol, et donc impliqué dans les maladies cardiovasculaires. Mais des études récentes ont minimisé ces accusations. Et puis, quelques cas de salmonellose avaient fait redouter de les manger crus dans certains plats, comme la mayonnaise ou les œufs miroirs sur les pizzas et crêpes. D’où une chute de 25 % de la consommation dans la décennie qui a suivi.

Aujourd’hui, on redécouvre ses vertus.

Source de protéines : deux oeufs en apportent autant qu’un steak de 100 g. Et ces protéines sont dites complètes, car elles renferment les neuf acides aminés indispensables à l’organisme.

On trouve aussi des œufs « enrichis » en nutriments très recherchés, comme les oméga 3. Mais comment donc sont-ils  enrichis ? Tout simplement, en faisant picorer aux cocottes des graines de lin !

L’œuf est également très apprécié dans les régimes, car il est peu calorique : 90 Kcalories pour un œuf de 60g.

Autre grande qualité : il est riche en caroténoïdes, des antioxydants qui s’accumulent dans la rétine et favorise la filtration sélective des UV et de la lumière.

Néanmoins, même s’il est excellent pour la vue, que cela ne nous empêche pas d’avoir l’œuf à l’œil… pour s’assurer de sa provenance et de ses bonnes conditions de conservation.

 

Petitgrognon

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30 septembre 2010 4 30 /09 /septembre /2010 11:00

 

rideau-theatre-

 

 

A peine le 3ème coup est-il martelé par le "brigadier" , que ma voisine fait éclater l’ouverture de son paquet de chips…Histoire de se tenir prête, pour compenser toute émotion trop forte, provoquée par cette pièce de boulevard.

Et, ça ne tarde pas. Au premier échange, un peu violent, entre les personnages, voilà qu’elle plonge sa main potelée, dans l’orifice sonore du sachet, le faisant crisser dans un frou-frou de papier froissé.

Désormais, toute expression triviale, tout retournement de situation sur scène, va s’accompagner d’un engloutissement compulsif, d’une poignée de patates séchées, sonorisé par des mâchouillements mandibulaires.

Ras la toque des pique-niques au théâtre !

Heureusement vient l’entracte. Histoire de me dégourdir les jambes, je me lève pour rejoindre l’allée. D’un geste maladroit, que je ne peux malheureusement pas réprimer, je m’arrange, en me glissant devant elle, pour bousculer son précieux encas qui choit par terre, en y répandant le reste de son contenu.

J’espère simplement que le temps de tout ramasser, l’entracte sera terminé et qu’elle n’aura pas le loisir de courir au bar, pour se réapprovisionner…

A quand, une annonce préalable, au début du spectacle, pour demander de laisser fermer, non  seulement son portable, mais aussi ses paquets de chips et autres pop corn…

 

Petitgrognon

 

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24 septembre 2010 5 24 /09 /septembre /2010 09:21

terrasse-le-georges.jpg

 

Aujourd’hui, on prend de la hauteur.

Au sixième niveau du Centre Pompidou, le Georges nous attend, pour y prendre notre café « with view ». La vue est en effet splendide sur les toits de Paris, depuis ce belvédère implanté au cœur de la capitale.

« Et là bas, c’est quoi ? » entend-on, environ toutes les quarante cinq secondes.

De gauche à droite et de droite à gauche, c’est à qui devinera quels monuments se cachent sous leurs dômes et quelles églises se blottissent sous leurs clochers.

Mais tout ça, c’est bon pour les touristes… On remarque vite qu’une partie de la clientèle se la joue blasée, plus attentive aux virevoltes des serveuses en mini. Faut dire qu’on est chez Costes (et oui encore…, décidément, ils ont squatté les plus beaux endroits de Paris, pour y installer leurs terrasses.)

Heureusement que le panorama extérieur justifie le prix de l’addition, car ce n’est pas le service boudeur et peu empressé qui nous séduit ! Quant au décor qui se veut contemporain, en résonance avec les tubulures de l’architecture pompidolienne, il nous laisse …froid. Les roses rouges (…fanées !) sur les tables ne parviennent pas à réchauffer le gris alu.

Mais les 60 000 œuvres d’art moderne nous attendent aux niveaux inférieurs. De quoi nous inciter à prendre un pass permanent ... sans forcément revenir s’attabler au Georges…

 

Petitgrognon

 

Une petite faim ? Une bonne adresse de resto à Paris ?

Petitgrognon vous recommande :

www.lesdelicesdevanessa.com/

 

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21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 11:25

the.jpg

 

Votre thé, vous le préférez comment ?

En sachet, en mousseline ou en feuilles ? Dans un bol ou dans une tasse ?

Pour certains, c’est un rituel  proche de la cérémonie religieuse. Pour d’autres, tout simplement un instant de plaisir et de détente.

Longtemps, ce sont les Anglais qui ont régné sur ce breuvage sacré. Ils l’importaient de leurs lointaines possessions impériales en Inde ou au Sri Lanka. Il n’était alors question que du thé noir, dont les feuilles avaient fermenté dès leur récolte. Sa Majesté l’avait imposé à toute l’Europe et on l’accompagnait d’un nuage de lait ou de citron. A moins d’y ajouter, comme Winston Churchill, une goutte de whisky !

Et puis, dans les années 1980, le thé vert s’est timidement introduit chez les amateurs. L’arôme de ses feuilles, non fermentées, était réputé ne pas plaire aux Occidentaux. Peu à peu, il s’est taillé une belle « notorié…thé », grâce aux efforts marketing de maisons renommées comme Mariage Frères*, dont la carte propose plus de 600 références. On en boit désormais de toutes les couleurs : du noir, du vert, du blanc (non traité et non fermenté) et même du « bleu vert », dit thé « oolong », dont les feuilles sont à demi fermentées.

Autre grande maison : Kusmi tea*. Les thés des Tsars, dans leurs jolies boites décorées, qu’on trouve au Monoprix.  Ses mélanges parfumés, au « goût russe », ont fait sa réputation. Parmi ses derniers nés, le Détox remporte un vrai succès : un mélange de thé vert, de maté de citron et de citronnelle.

Enfin, pour accompagner une séance de méditation, rien de tel que le Thé des Moines, issu de la  recette ancestrale d’un monastère tibétain. En plus, le Palais des Thés* le propose en mousselines, pour le déguster partout, au bureau, en voyage, à l’hotel …ou en pèlerinage…

 

Petitgrognon

 

* Quelques adresses : www.mariagefreres.com/ - www.kusmitea.com/ - www.palaisdesthes.com/

 

Tous droits de reproduction réservés © www.lesdelicesdevanessa.com/

 

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11 septembre 2010 6 11 /09 /septembre /2010 19:08

 

TERRASSE NEMROD

 

Dimanche matin.

On remonte la rue du Cherche Midi, le panier chargé de victuailles et le caddy rempli de fruits et légumes.

A croire qu’on a dévalisé les étals du marché qui se tient à quelques pas, Boulevard Raspail…au pied de l’Hôtel Lutétia !

Et oui, ma chère. C’est très « tendance » de venir, parfois de très loin, s’approvisionner dans ce quartier.

La raison ? Excellente : c’est un des rares marchés bio de Paris.

Des dizaines de marchands et producteurs bios de la région parisienne, viennent y proposer leurs produits frais, mais aussi des plats préparés comme ces délicieuses galettes de pomme de terre. Une jolie crémière détaille, avec le sourire, ses excellents fromages. Quant à l’unique poissonnier, il est dévalisé dès les premières heures de la matinée.

On a bien mérité, après avoir slalomé entre les chalands, une petite pause café.

Le Nemrod, au coin de la rue Saint Placide, nous attend, avec sa terrasse ensoleillée.

Le café nous revient à 2,85 euros. D’autres clients nous rejoindront bientôt pour un brunch, servi tous les dimanches et affiché à 24 euros.

En semaine, cette agréable brasserie doit sa réputation à ses nombreuses spécialités auvergnates.

Mais, on n’a pas le temps de s’attarder. La corvée de pluches nous attend !

 

 Petitgrognon

 

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10 septembre 2010 5 10 /09 /septembre /2010 08:34

 

LE RALPH'S (c) angeli

 

So chic !

Déjà, la façade de ce superbe hôtel particulier, boulevard Saint Germain, au 173, ne  nous laisse pas indifférents. Datant de la fin du XVIIè siècle, il a été magnifiquement restauré. Les stores bleus, aux fenêtres du premier étage, sont comme un clin d’œil, pour nous inviter à pénétrer dans cet antre du luxe et du bon goût américains.

La visite commence, ponctuée de commentaires admiratifs.

Un ascenseur grillagé, à l’ancienne, ceinturé d’un escalier de marbre majestueux nous emmène au 3ème étage de la boutique, qui s’étend sur quatre niveaux.

 

Décor somptueux et feutré, pour présenter les collections homme et femme, dans une ambiance classique et glamour.

En redescendant par l’escalier, on apprécie les tableaux authentiques qui nous entourent et nous accompagnent jusqu’au rez de chaussée.

On traverse au plus vite la boutique des accessoires de mode – inabordables - pour trouver une table où déguster notre consommation d’après midi.

L’aménagement du patio intérieur est très réussi.

Les façades sculptées et les portes-fenêtres arrondies, proposent un écrin élégant à cette terrasse pavée, soigneusement agrémentée de plantes et d’arbustes.

Les chaises en fer forgé sont recouvertes de coussins moelleux. Avec l’emblématique tissu à rayures, signé Ralph Lauren. Aussi, on ne s’étonne pas que serveurs et serveuses arborent les mêmes rayures, du col au talon.

Le service, long et emprunté, n’est malheureusement pas à la hauteur du must ambiant. Mais la clientèle, majoritairement américaine, ne leur en tient pas rigueur. Trop heureux de se retrouver un peu chez eux.

 

Petitgrognon

 

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8 septembre 2010 3 08 /09 /septembre /2010 09:14

Le-cafe-marly-.jpg

 

Plein la vue !

Tel est l’objectif du Café Marly au Louvre : nous en mettre plein la vue.

Non pas de la qualité du service… mais du panorama à admirer.

Installés en terrasse, sous la magnifique voûte de la galerie Richelieu, on a sous les yeux la Pyramide de Pei qui trône en plein milieu de la cour Napoléon. On ne se lasse pas du spectacle des innombrables visiteurs qui attendent de passer les sas de sécurité, sucent une glace ou prennent des poses de statues sur le rebord des bassins.

A l’intérieur, les salles au décor Napoléon III, méritent le coup d’œil. Quitte à séduire l’hôtesse d’accueil - lauréate du casting Costes -, on exigera une table donnant directement sur la cour Marly. Pour admirer, à quelques mètres en contrebas,  les statues monumentales qui jouent avec l’ombre et la lumière sous la gigantesque verrière.

Tout est là pour nous faire oublier qu’on aura attendu plus d’un quart d’heure pour qu’un serveur, débordé, prenne notre commande d’un café (3 euros) et, presque autant, pour qu’il nous l’apporte. Est-ce une consolation d’entendre, aux tables voisines, les mêmes remarques désastreuses sur le service ?

« Vous avez la vue ! », rétorque, impertinent, l’un des garçons.

Est-ce aussi pour la vue, que les chaises basses « Café Marly », créées par le designer Olivier Gagnere, ont été recouvertes de housses blanches qui sont, à l’usage, recouvertes …de taches ?

Peut-être un côté « grunchy » pour décourager les « gruncheux »…

 

Petitgrognon

 

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7 septembre 2010 2 07 /09 /septembre /2010 08:37

cafe-odessa.JPG

 

Au carrefour du passé et du présent, la place Edgar Quinet illustre l’authentique charme parisien. 

Sa station de métro signalée par un candélabre Dervaux surmonté d‘une boule lumineuse, sa fontaine Wallace, son kiosque à journaux, des arbres et des terrasses de café. L’horloge publique, du haut de son mat, rappelle l’heure du rendez-vous, aux amants impatients.

Sur le terre-plein central du tranquille boulevard, un marché  ajoute ses couleurs et ses odeurs, deux fois par semaine.

Le reste du temps, s’y entremêle toute une foule bigarrée, qui débouche des rues adjacentes, où théâtres, cinémas, restaurants et crêperies bretonnes, l’attirent et la refoulent dans un ballet incessant.

Parisiens de souche ou d’un soir, gens d’ici ou d’ailleurs, y piétinent les traces d’une histoire qui s’efface doucement.

L’histoire d’un quartier, autrefois délimité par les « barrières » de Paris. Artistes et écrivains venaient s’encanailler auSphinx, célèbre « maison close » d’entre deux guerres. Les chauffeurs de taxi les emmenaient directement au n° 31, quand leurs passagers leur lançaient : « à Edgar Quinet ! »…

Aujourd’hui, les enseignes fluo de la rue de la Gaîté n’ont qu’à bien se tenir pour convaincre les passants. C’est que la Tour Montparnasse surveille le quartier…

Pour déguster notre café d’un jour, on a le choix entre les vastes terrasses du Café d’Odessa ou du Café de la Place. A l’ombre ou au soleil, côté pair ou impair.

Question de feeling ....et  prétexte à y revenir pour comparer.

 

Petitgrognon

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30 août 2010 1 30 /08 /août /2010 12:49

LOIR-DANS-THEIERE.jpg

 

 

Bon, on vous prévient tout de suite, ici, ce n’est pas vraiment un café, mais un endroit  atypique du Marais.
Au début de la rue des Rosiers, une enseigne suspendue annonce Le Loir dans la Théière.

Un décor intérieur de bric et de broc. Des sièges de tous styles. On préfère les gros fauteuils club, en cuir égratigné, de la première salle. Des tables hétéroclites, des objets suspendus un peu partout, éclairés par des luminaires en tôle.

Sur les murs, des affiches fatiguées annoncent des spectacles ou des expos, d’il y a plusieurs années…

Endroit très couru, s’il en est, vous devrez peut-être faire la queue dehors avant qu’une table se libère, histoire d’admirer sa façade de boutique ancienne. Mais quel plaisir, ensuite, d’y savourer votre café.

Et comment ne pas succomber à l’une des pâtisseries maison, présentées, là, sous vos yeux, juste dans le passage avant la deuxième salle.

L’ambiance prolonge le plaisir de notre escapade dans le quartier.

La rue des Rosiers, au cœur de la tradition juive, avec ses restaurants et spécialistes du falafel, ses boutiques traditionnelles qui côtoient des magasins de luxe.

Le superbe Hôtel Carnavalet, de style Renaissance et rénové par Mansart. Son illustre locataire, Madame de Sévigné, y habita jusqu’à sa mort. On est accueilli dans la cour d’honneur par une des rares statues de Louis XIV, épargnée par les révolutionnaires. Avec l’Hôtel Saint Fargeau, son voisin, ils abritent le musée Carnavalet (où l’histoire de Paris est présentée comme une invitation au voyage dans le temps).

Un plaisir sans cesse renouvelé que de se promener, le nez en l’air, dans ce quartier où le vieux Paris côtoie, sans se froisser, le Paris contemporain le plus « trendy »…

 

Petitgrognon

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