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  • Un zeste d'humour, pour épicer la sauce... et partager coups de coeur et coups de gueule, en toute convivialité !
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19 mai 2010 3 19 /05 /mai /2010 10:17

hep-taxi.jpg

« Si vous avez un itinéraire préféré, veuillez l’indiquer au chauffeur…», d’accord, mais encore faut-il que le chauffeur connaisse un peu les rues de la capitale !

Vous êtes hyper speed, ce matin là. Pas question d’arriver en retard à ce rendez-vous.

Et puis, prendre le métro, avec cet énorme carton à dessin… non merci. Pas envie d’affronter les regards désapprobateurs des autres usagers. No stress inutile, avant de vivre un moment décisif pour votre carrière !

Vous mettez tous les atouts de votre côté. Le taxi est commandé par téléphone… « la voiture arrive dans cinq minutes…vous donnerez le code 27 »

Vous descendez quatre à quatre, pour être au garde à vous sur le trottoir.

Pendant que vous attendez patiemment le vôtre, vous voyez passer sous votre nez, au moins trois taxis libres qui remontent tranquillement la rue, comme pour vous narguer…

Au standard, ils ont enregistré votre n° de portable. Ce qui leur permet de vous rappeler : « votre taxi vous attend au 43 boulevard de Vaugirard »…

Ah oui, dommage, mais vous l’aviez commandé pour le 43 rue de Vaugirard ! Encore cinq minutes de perdues…

Il arrive enfin. A peine votre destination indiquée, voilà qu’il tapote sur son GPS, lequel refuse obstinément d’obéir. Vous prenez les choses en main, faute de pouvoir prendre le volant. Il faut vous plier en deux, pendant tout le trajet, et hurler au chauffeur par où passer, vu qu’il a la radio à fond. Les rues transversales, il n’a pas l’air de connaître, habitué  à n’emprunter que les grands axes, de préférence les plus encombrés…

Enfin à destination, vous êtes plus rouge et exténué(e) que d’être venu(e) à pied !

A se demander, si l’examen de chauffeur de taxi, ne se déroule pas sur GPS… pour l’épreuve « connaissance des itinéraires » !?...

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17 mai 2010 1 17 /05 /mai /2010 09:15

beurre

Entre 1,21 euros (pour une plaquette de 250g de beurre en promo) et 3,60 euros, pour  du beurre Echiré, il y a une différence du simple au triple !

D’où vient cet écart ?

Une vache c’est une vache, du lait c’est du lait, …alors ?

Le processus de fabrication ne doit pas être très différent. Creusons donc du côté des ingrédients.

Il est fabriqué à partir de la crème du lait. Celle-ci est chauffée à 90° pendant quelques minutes, pour le beurre pasteurisé, d’où la nécessité de lui ajouter ensuite ferments lactiques et arômes, pour le petit goût de noisette.

Le beurre cru de baratte, lui n’a pas subi cette montée en température. Il est même lavé après barattage, pour lui ôter toute trace de lactose. C’est plus long et plus compliqué, donc plus cher, mais meilleur !

Revenons à notre crème pasteurisée : elle va permettre de fabriquer le beurre extra-fin, …si elle n’a jamais été congelée, ni surgelée, ni désacidifiée.

Au contraire, du beurre fin, obtenu à partir d’un mélange de crème pasteurisée et de 30% de crème congelée ou surgelée.

Et les « beurres allégés » ? Ils ne contiennent que 41% de matière grasse et devraient donc être appelés : «demi beurre ». On leur a ajouté émulsifiants, conservateurs, colorants...etc… Mais, grâce au lobbying du marketing gras, ils bénéficient de l’appellation « beurre » …par dérogation !!!

Les pires, ce sont les beurres tendres, bourrés (et non pas beurrés) d’amidon, lactose, anti-oxydants…

Pas très sain pour la santé, tout ça. Ce qui fait que le beurre est boudé, (avec une chute des ventes de 30%), au profit des matières grasses d’origine végétale : margarine, huile d’olive…

Si vous ne pouvez pas vous en passer, un  tuyau anti-cholestérol : bien l’étaler sur sa tartine

 

Petitgrognon

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15 mai 2010 6 15 /05 /mai /2010 10:15

enfant-en-colere.jpg

Ambiance tranquille, dans le petit resto sympa qu’on vous a recommandé pour son ambiance cosy, …quand vroum, patatras, ils débarquent !

Papa Poule et Maman Dinde vous font l’honneur d’investir le lieu, avec moult bambins et poussettes.

C’en est fini de la détente gustative.

Ca piaille et ça s’ébroue…

Les bolides se disputent d’abord pour choisir leur place à table, puis accumulent leurs  anoraks multicolores sur les sièges.

Ca se chamaille ensuite pour choisir n’importe quoi sur la carte, faute de menu-enfant…

Pire, les parents profitent de cette réunion de famille improvisée, pour dispenser à haute voix leurs préceptes éducatifs. Ici : pas de télé pour calmer les têtes blondes.

Sympa l’ambiance. Mais attention,  vous : pas un mot, pas une remarque, ni même un regard désapprobateur, car vous voilà devenu l’importun.

Caricature que tout cela ?  Que nenni : du vécu.

Exemples :

Restaurant des Ombres- Quai Branly (pourtant chic et renommé) : allers –retours incessants, entre les tables, du papa et du mouflet dans sa poussette, pour l’empêcher de pleurer (pourquoi pas plutôt un bon milk-vodka dans le bib ?)

LeLoir dans la théière- rue des Rosiers (certes endroit plus « décontract ») : des bavarois en culotte courte hurlent et se roulent par terre, sans que leurs mères ne bronchent pendant tout le… brunch. Ach !..Kinder...

Dernier en date : Salon de thé Fauchon – Place de la Madedeine (et oui ma chère), deux mamans débordées, plus « mamy », sorties direct du XVIème, ont bien du mal, à trois, de venir à bout des cinq cousins, réunis pour un « goûter macarons ». Résultat : un vrai carnage dans ce lieu qui se voudrait distingué.

Si, si, j’adore les enfants, … mais quand ils crient,  que ce soit plutôt dans leur cour de récré...

PetitGrognon

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11 mai 2010 2 11 /05 /mai /2010 18:48

Citron caviar

Avec le retour des beaux jours nos papilles sont en émoi, à la recherche de nouvelles saveurs. Comment diversifier la palette aromatique de nos assiettes ?

Au rayon des agrumes, les produits  ne manquent plus, pour rehausser d’une note acidulée, des préparations assez classiques.

C’est la pleine saison du citron bergamote, qui réveillera, par exemple, des ravioles farcies aux langoustines (recette Anne Sophie Pic).

Des billes de citron caviar (en photo), sur des huîtres, un carpaccio ou un tartare de poisson, c’est tout simplement génial et original.

Très aromatique, pour épicer à la mode créole : le zeste de combawa. Un citron vert à l’écorce grumeleuse. Il est de plus en plus recherché, même Carrefour le commercialise.

Plus difficile à trouver, le yuzu, a relancé la mode de ces agrumes exotiques. Venu du Japon, il est très apprécié pour son goût intense entre mandarine et pamplemousse (une référence : Pierre Hermé  en parfume ses macarons !).

Le plaisir de les utiliser commence déjà avec celui de les dénicher.

Echangeons nos trouvailles, et partageons d’autres saveurs originales.

Alors, à vos commentaires !...

 

PetitGrognon

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4 mai 2010 2 04 /05 /mai /2010 10:23

poivre madagascar

 

Sans tomber dans l’exotisme à tout prix, nos plats traditionnels méritent parfois un bon petit coup de fouet.

Faisons simple : le poivre, ou plutôt les poivres.

Bien sûr, on préfèrera, pour l’arôme, le poivre en grains prêt à moudre, au poivre classique en poudre.

Mais lequel choisir ? Ca dépend des plats préparés.

Pour éviter les petits « picots » noirs du poivre classique, dans un beurre blanc ou sur des volailles : le poivre blanc, en rehaussera le goût avec douceur.

Et le poivre noir ? Plus corsé. Pour Olivier Roellinger (*), le meilleur c’est le Malabar MG1,  originaire d’Inde. Ancêtre de tous les poivres, grande finesse, boisé, fruité, long en bouche.

Ras la toque du noir et blanc ? Bien sûr, il y a le classique gris. Mais aussi, d’autres couleurs.

Le poivre vert, de préférence frais ou conservé dans une saumure, est idéal pour les sauces accompagnant le steak du même nom. Egalement sur des poissons : après l’avoir fait mariner toute une nuit dans du vin blanc, on l’ajoute à une sauce crème.

Très décoratives, les baies roses sont peu piquantes et légèrement sucrées, voire anisées. Elles vont réveiller un carpaccio, ou parfumer, avec bonheur, un foie gras poêlé ou des noix de Saint-Jacques. Et pourquoi pas sur une salade de fruits ?

Malgré leur goût poivré, ce n’est pas du poivre. C’est le fruit d’un arbre qui pousse en Amérique du Sud et à la Réunion. D’où leur surnom d’« or rose de la Réunion » ou de « faux poivre rose ».

…Tiens, faudra que je parle de tout ça,  à… Poivre d’Arvor…

 

PetitGrognon

 

 (*) Chef cuisinier breton à Cancale, créateur de poudres d’épices

www.epices-roellinger.com

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29 avril 2010 4 29 /04 /avril /2010 15:08

P5020922.JPG

Avril…A comme asperges !

Les légumes de printemps sont de retour. Chouette, c’est le temps des asperges.

Y en a pour tous les goûts et… de toutes les couleurs.

Les blanches, bien sûr, cultivées dans les Landes. Elles poussent sous terre, d’où leur couleur. Un goût suave et délicat.

Si elles ne sont pas recouvertes, elles prennent alors le soleil, ce qui leur donne une coloration violette, accentuée sur la pointe. Cultivées surtout en Provence, leur saveur est plus fruitée.

Autre variété, les asperges vertes, d’un goût plus prononcé, elles se prêtent merveilleusement bien à des préparations culinaires raffinées, comme la délicieuse Mousseline d’asperges vertes au crabe et à l’orange.

Voir la recette toute simple sur : http://lesdelicesdevanessa.com/

 

En plus, c’est la saison pour drainer son organisme, après quelques petits excès d’hiver. Et l’asperge est tout à fait recommandée pour cela.

Pauvre en calories, elle agit comme un véritable « balai de l’intestin », grâce à ses fibres douces et efficaces.

C’est également un excellent anti-oxydant, riche de carotène, lucopène et lutéine.

Et puis, elle va aider à surmonter les coups de pompe printaniers, par des apports en vitamine C, fer et magnésium..

Vu tous ses bienfaits, on devrait pouvoir la payer avec la carte vitale ..!

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26 avril 2010 1 26 /04 /avril /2010 09:25

Le-cri-Simpson.jpg

Au restaurant, le niveau de décibels devrait figurer sur la carte.

Pour savoir à quoi s’en tenir. Surtout si l’on veut dîner dans le calme.

Le Figaroscope (1) vient de mesurer les niveaux de décibels dans quelques restaurants parisiens : de 55 pour les moins bruyants, (c’est quand même le bruit d’un lave-linge), à 75 pour les plus tapageurs (c’est carrément le niveau sonore d’un l’aspirateur en marche).

Si l’on veut éviter le brouhaha, il vaut mieux éviter les brasseries sur le coup de midi. Ca virevolte sur fond de conversations animées et d’entrechocs de vaisselle. Chacun contribue avec entrain au concert de décibels. Un exemple bien connu à Paris : La Coupole, à Montparnasse. Avec son immense salle à l’acoustique assourdissante.

Idem dans certains restos, à l’ambiance apparemment plus intime. Mais les tables sont trop rapprochées. Impossible d’ignorer ses voisins. Le ton monte vite.

Les conversations d’à côté, c’est l’enfer qu’on ne veut pas partager.

Je n’entends même plus le roucoulis de mon tendre vis-à-vis.

Y a plus qu’à échanger par signes, sur la saveur des plats servis.

Déjà, qu’il ne faut pas parler la bouche pleine, mais de là à manger les oreilles bouchées…

Petitgrognon

 

(1) Edition du 8 avril 

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20 avril 2010 2 20 /04 /avril /2010 08:52

syndrome-d-Asterix.jpg

Est-on revenu dans le village d’Astérix ? Les Gaulois avaient peur que le ciel leur tombe sur la tête. Voilà qu’un nuage de cendres volcaniques sème la panique dans notre village mondialisé.

On avait déjà eu droit à l’angoisse du nuage s’échappant des Twin Towers et de ses conséquences planétaires. Puis, le nuage financier des subprimes a assombri le ciel des traders et bouleversé nos équilibres économiques. Sans compter le cumulo-nimbus de l’épidémie de la grippe A, qui fit le tour du monde, avec ses volutes de menaces pour notre santé.

A force de vivre la tête dans les nuages, on n’a plus les pieds sur terre. Cette terre qui se rappelle à nous, en nous frappant au cœur de nos orgueilleuses croyances. L’intelligence et la volonté de l’homme lui ont fait croire qu’il pouvait transformer le monde, dompter la nature, manipuler les codes génétiques, ignorer les distances…

De là, à se croire à l’abri des catastrophes naturelles, il n’y avait qu’un pas. Les tempêtes, tsunamis, tremblements de terre et éruptions volcaniques nous ont rappelé à une dure réalité qui nous dépasse.

On avait même oublié que voyager, c’était quitter le connu, le familier, pour se laisser séduire et happer par l’inattendu. Partir, c’est mourir un peu, mais pas trop !

 « Mais comment faîtes-vous ? », demandait-on au savoyard, isolé chez lui par la neige. Et lui de répondre : « J’attends que ça fonde. »

 

Petitgrognon

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19 avril 2010 1 19 /04 /avril /2010 18:12

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Prenez un rat de labo. Tout petit, tout mignon.

Proposez lui gentiment une nourriture hautement calorique (bacon, saucisses, gâteaux, chocolat,…), bien plus appétissante que sa nourriture habituelle.

Que va-t-il se passer ? Rapidement, il va se suralimenter de façon compulsive, jusqu’à devenir obèse.

Pire, il ne s’arrêtera même plus à la vue d’un signal rouge, annonçant pourtant un choc électrique imminent.

Il a perdu le contrôle de son comportement alimentaire.

Dans son cerveau, agissent désormais les mécanismes neurobiologiques, identiques à ceux observés dans la dépendance aux drogues.

C’est ce que viennent de démontrer deux chercheurs américains *, qui concluent à une détérioration progressive, dans les deux cas, de l’équilibre chimique du cerveau.

Pour eux, ces résultats confirment les propriétés addictives de la « junkfood ».

Comme la cocaïne ou l’héroïne, la junkfood altère la sensation de plaisir produite par des expériences agréables, liées à la nourriture, au sexe ou à l’alcool. Elle exige donc un renouvellement incessant, pour entretenir le « processus de récompense ».

D’où le sentiment de ne jamais être rassasié par un hamburger, si gros soit-il.

A quand l’avertissement « Manger tue » sur les emballages ?

 

                                                                                  Petitgrognon

 

*Paul Johnson et Paul Kenny (Scripps Research Institute, Jupiter, Floride) – Etude publiée le 28 mars 2010, sur le site de la revue Nature Neuroscience

 

POUR CHANGER DU MAC DO, DE BONNES ADRESSES DE RESTOS SUR : http://lesdelicesdevanessa.com

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2 avril 2010 5 02 /04 /avril /2010 09:36

burn2.jpg

Plus le droit d’avouer un coup de pompe passager ? Ne pas inquiéter son patron et son entourage pour un petit « moins bien » ? Singer les sportifs de haut niveau, au top de la forme ?

Devant nos baisses de tonus, les éminences grises du marketing ont trouvé la parade : les boissons énergisantes. Pour cracher le feu en permanence. 

 « Spécialement formulées, pour vous donner le supplément d’énergie dont vous avez besoin, avant vos trajets en voiture, au bureau, en soirées et lendemains de fête, pour les révisions et examens. »(*)

Pour les emporter partout, elles sont même proposées en « shots » de 6 cl. Le problème c’est qu’elles concentrent cinq fois plus de caféine que dans des canettes de 25 cl !

Les fabricants ont réussi à convaincre les pouvoirs publics, de les commercialiser en France. En se gardant bien de mentionner les risques pour la santé :

« risques d’overdose, risques de dépendance physique et psychologique, risques cardio-vasculaires. Une fois l'effet dissipé, on ressent un état de fatigue extrême, car la caféine masque les symptômes de fatigue, sans la supprimer. L’association avec l’alcool, notamment le célèbre vodka-Red Bull, est fortement déconseillée en raison de l’interaction alcool-taurine-caféine. » (**)
Et de passer itou, sous silence, les troubles de comportement qui y sont liés : hyperactivité, excitation et réactions violentes.

A parier que les marketers, dans leurs études de vocabulaire, n’ont même pas fait le rapprochement avec : « se shooter » ou « pitbull »…

Bon, vu tout cela,  je vais plutôt faire une petite sieste.

 

                                                                                                          Petitgrognon

 

* site officiel Coca-cola / Burn Energy Shot

** mise en garde de la mutuelle étudiante SMENO

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