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Un Drôle De Blog !

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  • Un zeste d'humour, pour épicer la sauce... et partager coups de coeur et coups de gueule, en toute convivialité !
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8 juin 2013 6 08 /06 /juin /2013 10:13

le café français

 

A deux pas du génie …, oui, mais deux pas c’est ce qui fait toute la différence !

Nous voilà donc dans le dernier né des établissements parisiens des frères Costes.

Face à la colonne du Génie et vis à vis de l’Opéra Bastille, de l’autre côté de la place. Ici, c’est le spot chic, à proximité du Marais et de la place des Vosges.

La terrasse lumineuse du Café Français, ceinture tout le pâté de maison, entre le boulevard Henri IV et la rue  Saint Antoine.

A l’intérieur le décor est tout de bleu, blanc, rouge … et or : la révolution chic, quoi ! Le logo de l’établissement, au graphisme art déco, est reproduit sur les cartes, les  murs et jusque sur les enveloppes du beurre.

logo-cafe-francais 3

Un accueil estampillé « Costes » avec deux superbes gazelles qui s’assurent de votre réservation du bout des lèvres, boudeuses mais souriantes. La blonde et la brune, à coup sûr sponsorisées  par  l’Oréal.

A table, ça se gâte à cause d’un service lamentable, assuré par un garçon ...mal assuré. Le vin, on ne le fait pas goûter. Il faut demander un couvert manquant. Les assiettes nous arrivent en passant sous le nez de mon voisin. On a commandé une eau minérale, c’est une carafe d’eau qui est apportée. Peu à peu, on se décourage et on renonce finalement au dessert.

Dommage que le personnel, comme dit le site du lieu (*), soit « formé sur le tas », sans initiation préalable. Comme chez les informaticiens : c’est l’utilisateur qui essuie les plâtres à la mise en service.

Cela gâche presque le plaisir de savourer les excellents plats sortis de la cuisine et pour lesquels Jean-François Piège a donné son aval : saumon mariné au vinaigre Tosazu – turbot impeccable dans son jus- cabillaud cuit doucement   et une purée de pommes de terre exceptionnelle. On regrette néanmoins que les plats arrivent à peine tièdes.

Bref, c’est Costes : le meilleur et le pire rassemblés dans un écrin de luxe. A l’image des hôtesses du lieu, à la plastique impeccable mais mal assurées sur leurs hauts talons.

 

Petitgrognon

 

Le Café Français – 1 place de la Bastille - 75004 Paris

 

TÉL / 01 40 29 04 02   

 (*) http://www.beaumarly.com/cafe-francais/presentation

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22 mai 2013 3 22 /05 /mai /2013 08:48

echalottes-traditionnelles.jpg

 

 

Encore un secteur de production « made in France » qui est menacé !

Voilà que notre véritable échalote traditionnelle, cultivée avec amour et patience par 2000 petits producteurs, installés en majorité dans l’Ouest de la France, est frauduleusement concurrencée par un oignon hybride produit aux Pays-Bas !

Et nos producteurs de réagir vivement auprès de Bruxelles pour mettre en demeure les néerlandais d’arrêter d’inonder le marché avec un produit commercialisé sous le nom d’échalote, alors que ce n’est qu’un oignon de semis. Et de les sommer de respecter le protocole européen de 2005 sur l’inscription des variétés originales.

Car la différence est de taille au niveau de la saveur. Non seulement l’échalote contient bien moins de matière sèche que l’oignon hybride, mais elle est issue d’un bulbe planté qui se reproduit en donnant d’autres bulbes d’où une stabilité du goût.

Différence de taille également au niveau du travail : 450 heures sont nécessaires à l’hectare pour planter et cultiver l’échalote, contre 50 pour l’oignon, simplement semé.

D’où son prix de revient plus compétitif qui a permis à cette fausse échalote de grignoter déjà 10% du marché national.

Tout ça se traduit par un manque à gagner de plus de 3 millions d’euros pour la profession.

Non sans gêne, les néerlandais exportent même cette contrefaçon bulbaire jusqu’en Australie sous l’appellation  « true french shallot »… !

Alors que notre échalote à nous, la vraie fait partie de notre patrimoine culinaire : elle était déjà cultivée dans les jardins de Charlemagne. Et la technique de culture dans les champs de Bretagne et du Val de Loire n’a pas changé depuis le XIIe siècle.

La vigilance s’impose donc désormais quand on vous servira une bavette aux échalotes !

 

Petitgrognon

 

Pour en savoir plus sur l’échalote traditionnelle :

http://www.echalotetraditionnelle.com/

 

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8 mai 2013 3 08 /05 /mai /2013 18:16

beurre-stick - chindogu

 

Déjà que c’est la galère quotidienne de devoir émerger de son lit à l’appel inamical du réveil  matinal, d’oublier de remplir le réservoir de sa machine à expresso, de constater que le pot de confiture est désespérément vide… alors, si on doit en plus s’énerver en cassant sa biscotte parce que le beurre est trop dur …, trop dur pour démarrer la journée !

Heureusement, les japonais pensent à nous et, dans leur grande sagesse, ont recours au chindogu.

Le chindogu … ? C’est l’art japonais d’inventer des gadgets utiles (…mais souvent inutilisables), comme ce stick à beurre.

L’idée est louable : pouvoir effleurer avec douceur la surface rugueuse de sa délicate mais friable biscotte, sans risque de la voir se casser en de multiples morceaux et miettes qui vont crisser sous vos semelles de pantoufles.

Mais, comme la biscotte, l’idée a son revers : où trouver cette subtile invention (en dehors de la Foire de Paris … !) et ensuite comment remplir le précieux ustensile, une fois vidé … ??                        

Autre gadget ingénieux, mais qui vous coûtera 29,90 euros : cette râpe  à beurre « Easy butter ». Très simple : on introduit la plaquette de beurre entière, sortie du frigo, par un bout. A l’autre bout, une râpe circulaire fait sortir de l’engin de fins vermicelles de beurre, à étaler sans problème sur biscottes et pains de mie.

 

easy-butter -rape à beurre

 

 

Deux astucieux instruments pour garder sa bonne humeur …sans se priver de beurre !

 

Petitgrognon

 

 

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29 avril 2013 1 29 /04 /avril /2013 09:17

mimolette-vieille-LR-21

 

Ça y est, ça recommence !

Un nouveau « french bashing »(*) est né aux Etats-Unis.

Cette fois-ci, c’est notre Mimolette nationale qui est en cause.

500kg de ce fromage made in France, sont bloqués à la frontière depuis un mois et stockés dans un entrepôt du New Jersey par l’autorité sanitaire américaine, la Food Drug Administration.

Bon, pendant ce temps-là, la mimolette aura eu le temps de s’affiner, dirons les optimistes qui savent que plusieurs mois sont nécessaires avant que ce délicieux fromage des Flandres françaises ne révèle toutes ses qualités gustatives…

Mais l’objectif des Américains n’est pas d’allonger le temps d’affinage ! Non, ils ont jugé que la mimolette n’était plus conforme à leurs normes. Et pourquoi donc ?

Parce qu’ils ont décidé soudain (alors que ça fait plus de vingt ans qu’ils en importent) que les petits acariens qui truffent la croûte pour l’aérer de petits trous, étaient allergènes et seraient donc désormais « persona non grata ». Faut croire que ça les …démangeait depuis quelque temps de refouler ainsi un de nos plus emblématiques fromages.

Mais, à bien réfléchir, ce ne sont peut-être pas ces « mites à fromages » ou « cirons » bien inoffensifs qui sont visés.

Derrière cette nouvelle attaque protectionniste, ne peut-on pas soupçonner une insidieuse représaille à l’égard de ce que l’on appelle dans le nord de la France : le « vieux Hollande » … !??

 

Petitgrognon

 

Pour  rejoindre les défenseurs de la mimolette sur Facebook :

https://www.facebook.com/SaveTheMimolette/

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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 18:30

HOME-MADEVa falloir s’y faire… ! Manger au restaurant, c’est avoir 80% de … « chance » de manger des plats surgelés, faits sous vide, bref confectionnés, avec une bienveillance mercantile par les industriels de l’agroalimentaire, pour les trois-quarts des restaurateurs.

Vous avez dits « restaurateurs » ? Disons plutôt «  réchauffeurs » ou dans le meilleur des cas « assembleurs », c’est-à-dire magiciens de la présentation « maison ». Un drôle de métier qui consiste à rajouter habilement un brin de persil sur un plat préparé en usine, « fraîchement » sorti de sa barquette plastique, ou bien encore un coulis de fruits rouges puisé dans un bidon de cinq litres pour agrémenter une part de gâteau Opéra livré par « plaque » de 3 kilos.

Et dans les 20% restants, direz-vous, que mange –t-on ?

Normalement du fait maison, depuis les frites qui nécessitent jusqu’à un emploi complet dans bon nombre de brasseries authentiques, jusqu’aux plats du jour mitonnés dès l’aube et aux hors d’œuvre confectionnés sur place.

Et pour les desserts ? Un vrai cuistot n’est pas forcément un émule du pâtissier  Christophe Michalak ! Pourquoi les patrons n’annoncent pas honnêtement la couleur en citant l’origine des douceurs proposées ? Surtout si c’est un artisan pâtissier du quartier, en plus ça lui fera de la pub !

De là à vouloir créer de nouveaux labels qui authentifient le vrai « fait maison » comme le proposent quelques chefs étoilés réunis sous la bannière, elle aussi étoilée, de Alain Ducasse et Joël Robuchon, admettons que ça ne changera pas grand-chose à l’affaire ! Ce genre de label existe déjà, comme celui de « Maître restaurateur » lancé en 2007 par l’Etat. Succès mitigé puisque seuls 2700 restaurants sur 180 000 l’arborent depuis en façade ! En plus, la nouvelle appellation lancée par Ducasse, « Restaurant de qualité », va coûter 35 euros par mois aux restaurateurs qui vont le revendiquer sur la seule bonne foi d’une déclaration par formulaire - voir lien ci-dessous.

Mais la question se pose : qui va contrôler la …qualité des restaurants sélectionnés ?

On peut s’interroger sur la valeur du grand écart entre cet élan de bonne conscience de big chefs étoilés et les préoccupations des petits patrons de bistrots de quartier. Un exercice de grand écart proche de celui de Jean-Pierre Coffe qui propose depuis des années ses conseils culinaires à Leader Price pour ses plats préparés !

Miroir, mon beau miroir… Jure-moi que défendre le consommateur embellit ma propre image… 

Alors à qui se fier ?

Le meilleur moyen est encore de suivre des critiques gastronomiques dont c’est le métier d’explorer le dessous des…cartes et des menus (*). Et puis, faire confiance à son propre jugement à partir de quelques indices qui ne trompent pas, comme la liste à rallonge des plats sur une carte : à coup sûr, le congélateur y occupe une place de choix à côté des fourneaux … !

Et, en cas de doute, on peut toujours demander de jeter un coup d’œil en cuisine.

Un bon point, assurément pour ceux qui osent la transparence, avec une cuisine ouverte face aux clients.

 

Petitgrognon

 

(*) Voir par exemple le site : www.lesdelicesdevanessa.com/

 

http://www.restaurantdequalite.fr/soyez-reconnu-restaurant-de-qualite.html

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16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 10:48

 Verismo.jpg

 

Ça devait arriver ! Le système Nespresso a beau être magistralement verrouillé, une telle réussite ne peut qu’attirer les convoitises et titiller ses concurrents.

Surtout que le marché des dosettes à café haut de gamme et haute pression, est en plein développement, disons même …en pleine ébullition.

Voilà donc qu’un concurrent aux dents longues s’aventure à pattes de velours sur la chasse gardée de Nestlé. Pas « decaffeneito » le challenger…Non, plutôt strong et corsé, en un mot « ristretto » comme dit la pub !

Mais qui donc est-ce ?

Rien moins que Starbucks, le géant américain de la distribution de café qui a mis sur le marché français sa propre machine expresso : « Verismo »,  au design épuré et munie d’un système d’extraction haute pression. Son prix ? 149 euros. 

Non content de satisfaire ses clients dans ses seules enseignes, Starbucks veut répondre à leurs attentes partout où ils sont : aéroports, gares,  trains, hôtels, restaurants, mais aussi jusqu’à leur domicile.

D’où le partenariat avec le groupe allemand Krüger qui a conçu le nouveau système Verismo. Les capsules, elles, sont de la marque Starbucks. Espresso - Caffè Latte - Macchiato caramel - Latte vanille ... La gamme se joue désormais chez vous ! 

 

La bataille entre les deux géants promet d’être « intenso » !

Il va y avoir du sport et de la capsule écrasée !...

 

Petitgrognon

 

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11 avril 2013 4 11 /04 /avril /2013 12:27

    -vache-serieuse

 

 

Est-ce bien sérieux ces bovins qui se gondolent sur les rayons des produits frais ?

Comme si on se moquait par avance du client prêt à succomber, devant la vache qui se marre, à un achat compulsif, mû par un hoquet consumériste, …mû… ou meuh… ?

Petit flashback dans le passé de la Vache qui rit.

C’est qu’elle ne s’est pas toujours esclaffée ! Dans les années 30, on n’hésitait pas à détourner avec humour le nom d’une marque concurrente. Ainsi, dès 1926, les frères Grosjean – eux aussi  fromagers à Lons le Saulnier - eurent l’idée géniale de lancer leur propre crème de gruyère sous le nom : « La Vache Sérieuse », histoire de brouter le marché de sa cousine rieuse.

Les deux marques coexistèrent pacifiquement jusqu’en 1954, date à laquelle la fromagerie Bel attaqua en justice son concurrent. La Vache qui rit du coup ne riait plus !  La Vache Sérieuse dut s’incliner et  changea de nom pour  s’appeler  désormais la Vache Grosjean.

On aurait pu penser que ce serait un coup fatal et qu’elle irait de mal … en pis.

Que nenni ! C’est aujourd’hui le groupe Lactalis, premier groupe laitier mondial !

Comme quoi, on sait rebondir dans les fromageries.

Mais revenons à nos moutons ou plutôt à nos laitières.

Question : si  la Vache qui rit, c’est Bel, alors c’est qui Kiri ? Ben, c’est Bel aussi !

Pas bête l’idée de se concurrencer ainsi en interne en capitalisant sur un nom célébrissime ». Voilà deux spécialités fromagères « qui rient », …sans risque de rixe, dans leur propre gamme de produits. Histoire de mettre les rieurs du côté de leur tiroir-caisse.

La pub de l’époque pour la Vache Sérieuse, annonçait tout de go : « Le rire est le propre de l’homme, le sérieux celui de la vache ! »

Un coup de pied en vache…dont on connait la suite. Car Bel ne s’est pas contenté de rétorquer : « On ne va pas en faire un fromage… ! », comme Hollande (…pas le fromage, le Président …) dans ses petites blagues.

 

Petitgrognon

 

Photo : http://www.letyrosemiophile.com/

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8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 09:53

oursons-gumauve

Déjà que la jeunesse nous file entre les doigts comme des cheveux de barbe à papa, alors faut-il, en plus, perdre le goût des vrais, des seuls, des craquants Petits Oursons Guimauve ?         

Car les « POG », comme on les appelle entre initiés, c’est notre madeleine de Proust à nous qui sommes nés trop tard pour jouer les révoltés, un certain mois de mai 68.

Le petit ourson chocolat guimauve c’est comme qui dirait, un trophée, une petite chose qui console. Faute d’avoir pu crier notre colère en lançant des pavés contre tous ceux qui faisaient rien qu’à nous empêcher de nous exprimer, on s’est rabattus sur celui qui nous comprenait et nous permettait de le mâchouiller comme un succédané de totoche….

Oui mais, attention aux contrefaçons !

5o ans de fidélité à l’original enrobé de 30% de fin chocolat au lait, ça ne se trahit pas, même s’il est grossièrement copié par des industriels sans scrupule.

Nous, on veut l’authentique :

12 grammes d’intense douceur qui s’étire mollement sous la langue en se mélangeant aux pépites chocolatées de sa robe qu’on fait craquer d’une délicate pression de nos quasi dents de lait…

6 centimètres de haut, ni plus ni moins. Même si à cause de cette taille, il supporte une TVA à 19,6%, alors que ses concurrents ont vu leur taille réduite à 5 cm pour bénéficier d’une TVA à 7%... !

L’authentique, c’est bien entendu l’ourson guimauve chocolat de la marque Bouquet d’Or, commercialisé par le chocolatier CEMOI qui l’a inventé en 1962.

Facile à reconnaître ! Vous le regardez droit dans les yeux et vous lui demandez : « C’est toi ? »,…vous verrez bien ce qu’il vous répondra !

 

Petitgrognon

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20 mars 2013 3 20 /03 /mars /2013 09:04

babibel

 

Ras la toque des fromages sous plastique, en barquette ou pire emballés sous vide, ce qui stoppe leur affinage.

Certes, côté pratique, on va souvent au plus simple en choisissant parmi les fromages industriels ou pasteurisés proposés dans les rayonnages frais de nos supermarchés.

Mais la tendance est en train de s’inverser. C’est le retour en force des fromages fermiers traditionnels. Pour gâter nos invités d’un soir ou tout simplement nous faire plaisir, nos fromagers-affineurs débordent d’imagination et savent dénicher des produits qui allient saveur, originalité et authenticité. (**)

La mode revient donc aux fromages entiers, longuement affinés (24 mois pour un vieux Comté de Savoie - 36 à 48 mois pour un Parmigiano Reggiano Stravecchio). On innove aussi sur la façon de les présenter : finement tranchés à la mandoline et accompagnés de gelées de fruits rares.

Autre tendance…« tendance » : le retour des ultra crémeux que l’on osera proposer à la petite cuillère, comme le Vacherin coulant tiédi au four. On ne boudera pas non plus un bon Saint-Félicien « Tentation » dont le cœur fondant est un vrai péché.

Et puis, on plébiscite les alliances sucré-salé, en mariant par exemple une Fourme d’Ambert avec des noix et raisins ou bien encore un pur brebis Ossau Iraty avec un chutney de griottes noires.

Enfin, il faut savoir s’écarter du traditionnel vin rouge et proposer un porto blanc avec un bleu des Causses, du Mâcon blanc pour un repas tout fromage et pourquoi pas un champagne extra brut sur un chèvre cendré... : un bel hommage à la biquette !

 

Petitgrognon

 

 ** Quelques adresses de véritables fromagers- affineurs :

 

Fromagerie QUATREHOMME - 62 rue de Sèvres – 75007 PARIS

Fromagerie BALE – 26 rue de Nemours - 35000 RENNES

Cercle des fromagers affineurs : http://www.cercledesfromagersaffineurs.com/

 

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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 17:07

pizza - hoffmann caro fotos sipa

 

 

Les pizzaiolos auraient-ils perdu leur tour de main … à tel point qu’ils ne savent plus mesurer le tour de la pâte ?

Car voilà que la taille des pizzas a diminué depuis un an !

De 32 cm en 2012, leur diamètre a rétréci à 31,3 cm en 2013 !

C’est ce que révèle une étude du cabinet CHD Expert, dans son Baromètre Pizzas 2013, publié à la veille du Salon Professionnel de la Pizza « PARIZZA » qui va se dérouler à Paris les 20 et 21 mars prochains.

Je vous entends d’ici : pour 7 millimètres, on ne va pas « cercare il pelo nell’uovo » !(*)

N’empêche, ça fait quand même une diminution de 4,35 % sur la surface totale (…si, si, j’ai trouvé la formule pour le calculer !)

Est-ce l’effet de la crise ? Ou bien une astuce pour répercuter discrètement l’envolée du prix de la farine ? Comme le prix de revient de la pâte grimpe…, bingo, on en met moins. Ni vu, ni connu.

Et, pendant qu’on y est, on augmente le prix des pizzas servies sur place dont le prix moyen est passé de 9,7 € à 10,4 € entre 2012 et 2013, soit plus de 7%.

Bon, récapitulons : - 4 d’un côté, + 7 de l’autre… ça revient à dire qu’à quantité égale, le prix d’une pizza a bondi de plus de 11% sur un an !!

Mais c’est loin de décourager les amateurs qui en engloutissent 3,5 millions  chaque jour en France. Soit dix kilos de pizzas par an et par habitant ! Ce record nous amène à la deuxième place mondiale, devant les Italiens et juste derrière les Américains.

Au top des ventes, on trouve la « Reine » et la « Quatre fromages » suivies par la « Tartiflette », la « Savoyarde » et les « Chorizo, Merguez ».

Consommée sur place, à emporter, livrée à domicile ou surgelée, la pizza fait l’unanimité chez toutes les tranches d’âge de consommateurs. Pour sa rapidité de confection et  la variété de ses préparations.

Profitant d’un tel succès, espérons que le Salon de la Pizza ne va pas inciter les professionnels à s’échanger de nouvelles astuces pour doper leurs bénéfices au détriment du consommateur !

 

Petitgrognon

(*) littéralement « chercher le poil dans l’œuf » =  chercher la petite bête.

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